Mardi 28 octobre

Cirque

17 h

Giat

***

Mercredi 29 octobre

Cirque

15 h

Giat

***

Vendredi 31 octobre

Marche d'Halloween

18 h

Herment

***

Vendredi 31 octobre

Soirée d'Halloween

17 h 30

Crocq

***

Dimanche 2 novembre

Loto

14 h

Giat

***

Samedi 8 novembre

Troc plantes

9 h

Saint-Merd la Breuille

***

Dimanche 9 novembre

Loto

14 h

Saint-Agnant près Crocq

***

Samedi 15 novembre

Concours de belote

20 h

Saint-Agnant près Crocq

***

Dimanche 16 novembre

Loto

14 h

Herment

***

Dimanche 16 novembre

Concours de belote

14 h

Verneugheol

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GIAT

Nouvelle séance de cinéma le jeudi 6 novembre à la salle des fêtes de Giat avec la projection du film d'Antony Cordier "Classe moyenne", une comédie avec Laurent Lafitte, Elodie Bouchez, Ramzy Bedia. Durée: 1 h 35, entrée 5,50 €. 

 

GIAT

Le club de l'Amitié organise un loto à la salle des fêtes le dimanche 2 novembre à 14 heures. 

 

GIAT

Le cirque Francotelli s'installe sur le foirail pour deux représentations le mardi 28 octobre à 17 h et le mercredi 29 octobre à 15 heures. Du spectacle de vrai cirque à l'ancienne, avec des clowns comme on les aime. 

 

CROCQ

L’association des Parents d'élèves donnent rendez-vous à tous les petits monstres du village et des alentours pour une soirée d’Halloween inoubliable. Rendez-vous est fixé au château de Crocq à 17 h 30, le vendredi 31 octobre en commençant par la lecture d’un conte terrifiant dans une ambiance mystérieuse… Puis, à 18 heures, les jeunes chasseurs de bonbons partiront en déambulation dans le village, à la recherche de friandises offertes par les habitants et commerçants. Fantômes, vampires, sorcières et citrouilles en tous genres envahiront les rues pour une chasse sucrée pleine de rires et de frissons. Enfin, vers 19 h 30, tout le monde se retrouvera pour le pot de l’amitié qui conclura la soirée dans la bonne humeur et la convivialité. Gratuit, déguisements obligatoires pour les enfants et conseillés chez les plus grands. 

 

HERMENT

Les Mille pattes d'Herment organisent leur traditionnelle marche d'Halloween le vendredi 31 octobre : une randonnée en nocturne à la rencontre des sorcières et autres monstres qui font plus rires que peur et qui se termine autour de la soupe des sorcières  dans une conclusion gourmande et conviviale. Inscriptions à partir de 18 h 30 à la salle des fêtes, départ ensemble à 19 h 30. Prévoir une lampe de poche et des vêtements chauds. Tarif : 6 €, gratuit - 5 ans. 

 

VERNEUGHEOL

Le club des Vergnes invite la troupe des Comédiens du Préchonnet pour une séance théâtrale présentée le samedi 25 octobre à la salle des fêtes à 14 h 30. La pièce "Quand le théâtre fait son cinéma" est la nouvelle création de l'association. Ecrite par Pipo Guillet et Paloma Prepredo, elle évoque l'histoire de l'adaptation d'œuvres de la scène classiques ou contemporaines pour la télévision mais rien ne se passe comme cela devrait. De quoi bine s'amuser et se détendre joyeusement. Entrée 5 €.

 

MONTEL DE GELAT

Un groupe de musique est en voie de création : Band'Atypic. L'association recrute des musiciens pour renforcer l'équipe et mettre en place une formation conviviale, joyeuse et qui aime partager la musique. La rentrée musicale est programmée le vendredi 7 novembre à la salle des fêtes à 18 heures. Renseignements : 06.64.85.34.03. 

 

PRONDINES

La chorale A Travers Chants regroupe des choristes de tout le secteur depuis plusieurs dizaines d'années. Autour de sa cheffe de chœur, les chanteurs aiment partager leur amour du chant dont le résultat peut s'apprécier lors de concerts ou d'évènements festifs auxquels la chorale participe. La saison redémarre avec une nouveauté : les répétitions auront désormais lieu le vendredi à 10 heures à la salle des associations, un nouveau dispositif qui peut intéresser des chanteurs amateurs libres à ce moment pour rejoindre la chorale et la renforcer, notamment au niveau masculin. Renseignements : 06.45.12.76.14 ou se présenter aux répétitions. 

 

PRONDINES

Dans le cadre d'un projet culturel, la mairie recherche des photos anciennes et cartes postales de la commune : rues, bâtiments, événements, vie quotidienne, etc. Elle lance un appel aux habitants et toutes personnes qui possède de tels trésors dans ses albums ou tiroirs, des archives intéressantes pour l'histoire locale pour les partager et garder une trace de ce patrimoine immatériel : elle demande de transmettre ces documents à la mairie, sous forme numérique ou originale (ils seront numérisés et rendus), en les déposant au secrétariat aux jours et heures d'ouverture (mardi et vendredi de 14 h à 17 h) ; par mail : prondines.mairie@wanadoo.fr. Contact : 04.73.87.81.79.

 

CONDAT EN COMBRAILLE

11 octobre / Club saint Martin

 

Le club saint Martin était en fête le 11 octobre à l'occasion de son repas d'automne ouvert à tous. Au menu, c'était choucroute bien garnie et les convives nombreux ont apprécié le repas tout comme les amateurs de danse ont aimé digérer sur la piste au son de la trompette et de l'accordéon de Pascal Jamot, toujours excellent pour mettre l'ambiance.

 

 

En témoignent des personnes venues du secteur de Rochefort-Montagne reparties enchantées de leur participation à cette manifestation.

 

VILLOSSANGES

5 octobre / SMADC

 

Pour la dernière visite guidée du patrimoine en Combraille de la saison, 87 personnes ont répondu présent à ce rendez-vous organisé par le SMADC, en partenariat avec la municipalité de Villosanges, où se trouvaient les sites à voir. Une visite exceptionnelle qui clôturait cette 15ème saison était marquée par l'intervention de trois animateurs, Renée Couppat, guide de pays, Pierre Ganne, animateur de la maison archéologique des Combrailles et Romain Legrand,  représentant le Conservatoire d’Espaces Naturels en Auvergne.  Le public, toujours à la hauteur, dans une ambiance « bon enfant » et très intéressé, a posé des questions, demandé des précisions, proposé des digressions judicieuses. 

 

 

Dans ce périple à trois niveaux, l'environnement naturel était le premier pilier du programme de l'après-midi d'un dimanche automnal bien ensoleillé. Direction la forêt de Roches, une forêt historique de la Combraille : mentionnée dès le 13e siècle dans les dépendances de la baronnie du Montel-de-Gelat, elle produisait notamment du bois de chauffage et des fagots pour les fours de boulangers. De 1630 à la Révolution, la forêt de Roches fut un repaire de faux-sauniers qui utilisaient les massifs forestiers du plateau de la Combraille et ses routes discrètes pour acheminer le sel jusqu’en Bourbonnais, pays de grande gabelle.  Romain Legrand, a initié le public du jour à la dynamique du vivant, du plus discret xylophage au grand mammifère. En Combraille, les forêts anciennes associées aux haies bocagères sont très primordiales pour le maintien de la biodiversité. Les essences historiques, hêtres et chênes, sont associées à quelques pins, douglas et épicéas. L’avenir et l’évolution de la forêt avec le réchauffement climatique sont visiblement des sources d'inquiétude pour les personnes présentes.  Dans le vallon de l’étang de La Vergne-Labouesse, l’aulne domine. Sur une queue de l’étang, les visiteurs ont découvert une tourbière en formation. Ces étangs dépendaient de la baronnie du Montel et servaient à engraisser le poisson destiné à Chancelade. Les étangs et leurs pêches font la richesse des Combrailles depuis le Moyen Age.

 

 

Deuxième étape, à proximité du hameau de La Verrerie, place est donnée à l'archéologue Pierre Ganne  qui a amené les visiteurs dans un pré pour leur parler d'or. Ici, il y a bien longtemps, les gaulois exploitaient les paillettes d’or présentes dans les quartz du sous-sol. La découverte du site date de la moitié du 19ème siècle : un enfant du pays, M. Petit, géomètre du village d’Aubarre a dressé le premier plan des aurières gauloises de la Forêt de Roches en 1857.  Pierre Ganne a narré la truculente histoire de la découverte du site, l’erreur de datation, le site étant d'abord qualifié de « colonie romaine » et à l'origine d'une célèbre querelle entre deux érudits du XIXe siècle Pierre-Pardoux Matthieu et Jean-Baptiste Bouillet.  Quelques études et relevés plus récents révèlent l’importance du site et mettent en évidence une fois de plus, le dynamisme des Combrailles dès la période gauloise. Une prairie broutée et un taillis dense signalent l’emplacement du « Parc d’or ». 

 

 

Troisième point de la sortie, l'âge d'or du verre qui a donné son nom au hameau de la Verrerie, un site où un noble local a installé une unité de production en 1769. Renée Couppat est revenue sur cette histoire d'entrepreneur audacieux, Augustin Dauphin de Leyval, baron du Montel-de-Gelat, qui souhaitait valoriser ses bois et procurer de l’emploi aux habitants, plutôt que les voir émigrer dans d'autres régions plus attractives comme la capitale par exemple qui a vidé la Creuse de ses maçons. Le quartz aurifère, très présent sur le sillon granitique qui traverse la région,  est riche en silice et sur le secteur, de nombreuses poches d’argile ponctuent le sous-sol. C'est dire qu'il se trouve au même endroit les matériaux nécessaires à la fabrication du verre. Augustin Dauphin de Leyval lance ses premières fabrications de verre à partir de 1769, en créant la Verrerie de Roches. Les creusets en argile, nécessaires à la fusion de la silice, étaient fabriqués au lieu-dit La Poterie, à quelques lieues du site, le quartz était écrasé non loin de là, au moulin de Tralaigues. Sur le site de production, se trouvaient les fourneaux, mais aussi les logements des ouvriers, dont les spécialistes venaient d'autres régions comme l'Est de la France notamment où l'industrie du verre était bien implantée, et deux cabarets pour les temps de détente. Il y eut jusqu’à 49 employés qui produisaient des verres et bouteilles de belle qualité. Des familles se sont installées. La verrerie a fermé ses portes en 1788, en raison de l'enclavement local. Il était difficile de livrer la marchandise à moindre coût aux producteurs de vins, principaux utilisateurs de bouteilles. Les routes vers la Limagne viticole au plus près, et vers le sud-ouest et le vignoble bordelais notamment, étaient en piteux états et mal fréquentées.

 

 

En fin de visite, un temps suspendu a mobilisé l'attention du public. La propriétaire de la ferme de la Verrerie, Marcelle Bussière, a présenté une pièce unique et rare qu'elle a trouvé dans son champ : un verre à jambe, dernier vestige de la production locale, qui était resté intact. Une malheureuse manipulation a provoqué une cassure, le verre est en deux morceaux, conservant cependant son entité. A l'occasion de cette visite, Marcelle Bussière, a remis cet objet original entre les mains de Pierre Ganne, comme don à la Maison archéologique des Combrailles, qui l'exposera ultérieurement, dans sa nouvelle scénographie en cours de réalisation. Ce moment d'émotion passé, sous les applaudissements nourris pour saluer un geste généreux d'intérêt général et historique, tous se sont retrouvés autour d'un verre offert par la municipalité et servi par le maire Jean-Luc le Chapelain et des conseillers présents. Ce verre, unique témoin d'un bout de patrimoine local, fera l'objet d'un acte de donation officiel pour qu'il rejoigne en toute légalité les collections du petit musée de Voingt.  Et cet hiver, l'équipe des visites guidées va plancher sur le programme de la 16ème saison.   

 

CONDAT EN COMBRAILLE

5 octobre / Campagne fleurie

 

Ce n'est pas tout à fait un hasard, Campagne Fleurie en Haute Combraille a organisé son rendez-vous annuel le jour de la sainte Fleur, le 5 octobre. 80 adhérents, sympathisants et représentants des collectivités avaient répondu à l'invitation de l'équipe dirigeante pour célébrer le cadre de vie des campagnes locales que l'association met en valeur depuis 35 ans. Ce rendez-vous permet de remercier tous ces jardiniers amateurs qui prennent le temps d'aménager des sites publics dans les hameaux, les bourgs, de les entretenir, d'offrir une belle image du territoire.

 

 

Dans son allocution, la présidente Chantal Tourneur, n'a pas manqué de souligner cet engagement au service de tous tout en spécifiant que l'équipe,  à laquelle elle a bien voulu prendre la tête provisoirement pour une année, cherchait des successeurs pour perpétuer les actions de l'association. Cela devient primordial pour renouveler et développer des projets innovants qui dynamiseront Campagne fleurie et au-delà participeront à la vie du territoire, et la cohésion de ses habitants. La présidente a aussi préciser les prochains rendez-vous de l'année, du troc-plantes au Montel à l'atelier créatif de Fernoël entre lesquels se glissera un autre atelier d'art floral. La sainte Fleur était gourmande et dansante cette année, et tous ont passé un agréable moment, chaque village fleuri est reparti avec une plante offerte pour garnir un peu plus  leurs places et sites bien aménagés.  

 

VERNEUGHEOL

5 octobre / Club des Vergnes

 

Le Club des Vergnes a réuni 62 convives pour son repas d'automne à la salle des fêtes. Tous se sont régalés d'un menu quasi gastronomique qui a permis quelques heures de convivialité partagée entre anciens et nouveaux adhérents notamment.

 

 

Dans l'agenda de l'association, il est noté des rendez-vous de manifestations ouvertes à tous : du théâtre le samedi 25 octobre, un concours de belote le dimanche 16 novembre et un thé dansant le dimanche 7 décembre. Chacun devrait y trouver son bonheur, et il ne faut pas oublier le loto le dimanche 11 janvier qui ouvrira une nouvelle année encore riche de rencontres.

 

PAYS D'EYGURANDE

4 octobre / Icoranda

 

En mode nouvelle formule décidée l'année dernière, c'est-à-dire sous forme de direction collégiale, les adhérents d'Icoranda ont tenu leur assemblée générale à Eygurande le 4 octobre. Cette formule de gestion collective donne entière satisfaction où les tâches sont mieux réparties et les responsabilités partagées. Les municipalités du secteur pour leur contribution sous forme de subvention et mise à disposition de salles, le Conseil Départemental de la Corrèze qui aide au financement,  ont été remerciés pour leur soutien. En première partie de la réunion, l'association a été présentée aux élus présents notamment : dans le domaine des arts et traditions populaires, Icoranda représente les us et coutumes traditionnels du territoire. Ce qui explique le rayon d'action aux frontières des trois départements de la Corrèze, de la Creuse et du Puy-de-Dôme et le nom de l'association qui se traduit par terres de confins. Association déclarée d’intérêt général, agrée Jeunesse et éducation populaire, interrégionale,  semble ne pas être suffisant  pour avoir une reconnaissance  des organismes officiels, indifférents au rôle de représentation, d'ambassadeur d'un terroir formé au fil des époques.  Ensuite, après quelques hommages et pensées aux disparus et malades qui ne peuvent plus participer à la vie de l'association, les intervenants ont dressé le bilan de la saison passée.

 

 

Relativement calme avec seulement une vingtaine de représentations, il est constaté la diminution des demandes d'animations traditionnelles et folkloriques en général et aucune prestation proposée par le village de vacances local.  Encore quelques dates à venir d’ici la fin de l’année, puis l'apothéose ce déclinera au réveillon de la Saint Sylvestre ici même. Sans les citer, tous ceux qui font « tourner la boutique » chacun dans leur domaine, grâce à leur implication et leur dévouement ont été mis à l’honneur pour leur engagement efficace.  Un effort de recrutement sera fait dans tous les domaines de l’association en danseurs, musiciens, acteurs des vieux métiers, avec en vitrine le site Internet visité plus de 75 000 fois.  Les comptes restent équilibrés, un tiers du collège a été réélu ou renouvelé. Un projet d'organiser une "fête de la musique trad" est en construction.

 

FERNOEL

4 octobre / Fête patronale

 

Après la cérémonie religieuse du matin, suivie du verre communal partagé, l'équipe de cuistots du Comité des fêtes était aux commandes de la paëlla pour la soirée gourmande.

 

 

Ce repas qui reste attractif avec 150 repas a été servi avec efficacité sous chapiteau, dans une relative fraîcheur qui contrariait un peu l'ambiance.

 

GIAT

3 octobre / Bibliothèque

 

La dictée de la bonne humeur est une animation créée à la bibliothèque giatoise sur une idée de Myriam Badet il y a quelques années. Deux ou trois fois par an, des amateurs d'orthographe aiment ce rendez-vous autour des mots et de la grammaire qui se veut d'abord un moment de convivialité. Myriam s'en est allée durant l'été, après plusieurs mois de combat contre la maladie qui l'avait contraint à abandonner le bénévolat à la bibliothèque, une perte pour l'équipe qui a aussi été peinée de la disparition de Solange Siéyès en juin dernier.

 

 

En hommage à l'implication de Myriam, l'équipe a bien voulue répondre à la demande de son fils Marc-Emmanuel qui souhaitait présenter un texte de sa main pour une dictée de la bonne humeur, un signe d'attachement à sa mère et un signe de remerciements aux bénévoles qui ont soutenu la famille au moment du départ. Le 3 octobre, 25 personnes ont pris place dans une salle de classe improvisée au cœur de la bibliothèque, au milieu des livres qu'aimaient Myriam et qu'aiment son fils. "La palette ardente de l'amour" a été lue par son auteur, et couchée sur la feuille par des élèves touchés d'abord par le discours de présentation, très émouvant, d'un fils orphelin de mère.

 

   

 

   

 

Puis l'ambiance s'est détendue pour trouver cette bonne humeur qui fait du bien malgré les difficultés orthographiques chlorophylliennes, hiératiques, ou encore du camée avec des demandes de définitions. Sur la feuille fournie figurait en entête une citation latine "In memoriam Myriam, tamen sine rubeum calamun"  qui se traduit ainsi : en mémoire de Myriam, mais sans le stylo rouge. Et autour d'un verre, la suite de la dictée a prolongé le souvenir et la bonne humeur.

 

SAINT-AGNANT PRES CROCQ

29 septembre / Saint Michel

 

Une fois encore, le beau temps était de la partie pour la célébration de Saint Michel le 29 septembre sur la butte où une chapelle dédiée à l'archange a été érigée il y  a plusieurs siècles. Cette année, la messe a rassemblé une centaine de personnes, une belle fréquentation pour un lundi. Deux prêtres officiaient : le père Marie-Dubrice Tiomala, curé de la paroisse Notre-Dame de Haute-Marche, accompagné du père Joseph Doan qui l'assiste dans sa mission paroissiale. Après la célébration, la procession de la statue jusqu'au pied de la colline a été suivie par une partie des chrétiens présents.

 

 

Qui dit fête, dit festin. Le club des aînés était à l'oeuvre pour confectionnait le repas que ses membres ont servi à la salle des fêtes à la mi-journée, un repas dont les bénéfices abondent le soutien au financement de la restauration de l'église, qui va bientôt être accessible pour les offices religieux  mais aussi des temps culturels, indique le maire qui veut que l'édifice soit fréquenté.

 

GIAT

25 septembre / Plateau des Arts

 

L'association du Plateau des Arts participe à La Grande Lessive®, une installation artistique éphémère intergénérationnelle et internationale conçue à partir d'une invitation commune exposée une journée au printemps et une journée à l'automne : ce sera le 16 octobre prochain.   Le thème de cette édition est : « Nuit et jour, réfléchir les lumières ! »Le rapprochement de « réfléchir » et « lumières » ouvre de multiples pistes. En effet, « réfléchir » est soit renvoyer par réflexion comme le fait un miroir, soit faire usage de la réflexion et penser. Pour sa part, « lumières » évoque ce par quoi les choses sont éclairées : la lumière ou la pensée. L'animation est ouverte à tous, en interprétant ces mots à sa manière sous forme graphique (dessin, peinture, coloriage...) sur une feuille de format A4 qui sera étendue, comme le linge sur une corde, le jour de l'exposition.

 

 

Deux animatrices de l'association, Marie-Jo Avit et Catherine Manchez, passionnées de peinture et artistes véritables, ont invité des résidents de l'Ehpad, à une première séance de travail manuel le 25 septembre. Une dizaine de pensionnaires étaient présents à ce rendez-vous initial pour s'occuper à dessiner, reproduire des dessins, mettre en couleur des modèles apportés par l'association. Les écoliers de la garderie sont aussi sollicités pour compléter l'exposition avec leurs propres œuvres réalisées avec la complicité des artistes. Les personnes de la commune ou des environs peuvent également contribuer à l'évènement,  en déposant à la mairie, avant le 16 octobre, un dessin au format A4 (21 x 29,7 cm) sur le thème annoncé "Nuit et jour, réfléchir les lumières ». Le lieu de l'exposition sera indiqué ultérieurement.

 

GIAT

24 septembre / Club de l'Amitié

 

Le Club de l'Amitié a repris ses activités après la pause estivale : les occupations ludiques du lundi et les balades du jeudi restent des moments de convivialité appréciés des habitués très attachés à ces rendez-vous, une façon de rompre un certain isolement quand on prend de l'âge notamment. La rentrée du club, c'est aussi une sortie découverte : une cinquantaine d'adhérents est allée passer deux jours au zoo de Beauval : une occasion de voir le couple de pandas chinois qui va quitter la France dans quelques semaines.  

 

 

Cette sortie est  dans la continuité des précédentes de cette années : une journée printanière à Bourges, cité de Jacques Coeur, au passé historique très fourni, une excursion au début de l'été au volcan de Lemptegy, incluant le spectacle nocturne et féérique. Bientôt, c'est à Lyon qu'une délégation du club ira pour un déjeuner-spectacle au cirque Imagine. Prochaine date à retenir : dimanche 2 novembre pour le grand loto.

 

VOINGT

22 septembre / Maison archéologique

 

La Maison archéologique des Combrailles participe toujours aux journées européennes du patrimoine et l'édition 2025 était particulière même si la fréquentation reste régulière pour cet évènement et une découverte pour la plupart des visiteurs. Pour ceux qui connaissent, cette visite aura été une dernière dans sa conception actuelle : la présentation de l'exposition permanente va changer prochainement, une nouvelle scénographie est en cours de montage, les travaux se réaliseront avant le printemps afin  qu'à l'ouverture du 1er avril, les premiers visiteurs soient surpris.

 

 

La pièce maîtresse, l'animateur du lieu, Pierre Ganne restera en place pour agrémenter les visites.  

 

SAINT-GERMAIN PRES HERMENT

21 septembre / Etang de Farges

 

L'étang de Farges a été occupé par une vingtaine de pêcheurs le dernier week-end de l'été à l'occasion de l'enduro de l'hippocampe, une compétition de pêche organisée par les gestionnaires du plan d'eau. Deux jours, deux ambiances : du très beau temps et une belle dégradation pluvieuse sur la durée a montré l'adaptation des participants face aux changements de la météo qui influent sur le comportement des poissons, plus actifs quand le temps se rafraîchit. Sous le signe de la convivialité, dans la bonne humeur, tout le monde s'est retrouvé à la mi-journée de dimanche pour connaître les résultats : la paire Kevin - da Silva  a fini sur le plus haute marche du podium avec un total de prise de 37,925 kg.

 

 

Les deux équipes suivantes étaient au-dessus de 30 kg, les trois dernières sont rentrées bredouilles. Aucune carpe de plus de 10 kg n'a daigné mordre, ce qui aurait pu changer le classement. Grâce à l'intendance de l'Amicale laïque et de ses bénévoles, les pêcheurs ont bénéficié d'une bonne table et d'un service appréciable. Cette nouvelle édition montre un attrait qui se développe année après année, mettant en valeur l'étang, la commune et les personnes qui le gèrent.

 

 

HERMENT

21 septembre / Confrérie des champignons

 

La Confrérie des Ramasseurs et Dégustateurs de champignons du Sioulet-Chavanon a tenu son chapitre annuel sur la butte d'Herment cette année le dernier week-end de l'été, à la veille de l'automne. Le grand maître Denis Dugat-Bony, assisté de Philippe Rouveyroux, a présidé cette cérémonie en début de matinée le dimanche 21 septembre. Dans son mot d'accueil des représentants de la vingtaine de confréries venus participer à cette fête du champignon, il a souligné que 120 variétés de champignons avaient été découvertes lors de la balade mycologique organisée la veille, signe d'une diversité extraordinaire du territoire où le cèpe serait le roi.

 

 

L'exposition présentée par ailleurs l'attestait.  En mot de bienvenue, le maire Boris Souchal a remercié la confrérie qui met en valeur "une France épicurienne, tout ce qu'on aime". Le chapitre a été l'occasion d'introniser de nouveaux membres qui ont été adoubées après avoir subit un test de dégustation de toast de terrine aux morilles et d'un verre de Saint-Pourçain.

 

     

 

   

 

Huit membres d'autres confréries ont ainsi reçu médaille et diplôme de membre d'honneur : Michel Rivière (Farcidure et Millassou), Nadine Bossoutrot (Myco-gastronomique gaillarde), Evelyne Bourret (Vins Domme), Stéphane Bonnet (Fins palais de Saint-Pourçain), Jean-Claude Vezine ( Pansette de Gerzat), Josette Sennepin (Piquenchagne de Moulins), Carole Ackermann (Noble osier de Tours), Philippe Comte (Fin palais de Saint-Eloy), et Michel Marsac (Pomme du Limousin). Pour  certaines confrérie, c'était une première visite sur ce territoire dont la géographie et le patrimoine  goûteux découvert au banquet ont séduit autant que les échanges entre confrères. Au regard de l'assistance, il semblerait que la valorisation des bonnes choses soient d'abord le fruit d'une longue expérience qui forge le palais aux subtilités des saveurs qu'il faut transmettre aux nouvelles générations et sauvegarder cet extraordinaire patrimoine que le monde nous envie.

 

MONTEL DE GELAT

21 septembre / Livres en Combrailles

 

Faire une controverse sur la possibilité d’avoir un jour la paix dans le monde peut s’avérer une gageure. De grands et beaux esprits s’y sont essayés. Certains ont même affirmé qu’il la ferait en une journée... Livres en Combrailles a relevé le défi. En association avec le cercle Pierre Mendès-France de Clermont-Ferrand, deux débatteurs se sont opposés de manière animée mais sans animosité. Une soixante de personnes ont assisté à ces échanges à la veille de l'automne, en fin de matinée dominicale. Respect et courtoisie ont prévalu au cours des échanges.  L’une a fait appel à la volonté de parvenir à la paix, à ne jamais renoncer. Ce qui apparaît impossible a été réalisé en bien des endroits : en Colombie ou en Afrique du Sud. Les mentalités et sensibilités évoluent : Victor Hugo au milieu du 19ème siècle déclarait bien qu’à la fin du 20ème, il serait impossible d’imaginer une guerre entre allemands et français comme il était inimaginable à son époque de se faire encore la guerre entre Auvergnats et Limousins.

 

 

L’autre  insiste par une réflexion argumentée sur l'impossibilité d'une paix durable dans le monde.  Plusieurs raisons  soutiennent cette idée, en insistant sur la nature humaine, les dynamiques sociales, économiques et politiques, ainsi que les réalités historiques et actuelles. Les interventions ont mis l’accent sur les ressorts des psychologies humaines ainsi que sur la diplomatie, art difficile qui se doit d’être mis en valeur. Il a été accordé une grande importance à l’éducation à la paix dès le plus jeune âge pour façonner les représentations  et induire les comportements adultes vertueux.   Les témoignages de l’assistance ont été écoutés avec intérêt reflétant les sensibilités des relations humaines ainsi que la puissance de l’imagination qui peut parfois soulever des montagnes.

 

 

Il a été fait appel à la vigilance de chacun. Les libertés et les acquis actuels sont le résultat de luttes passées, et que les catastrophes et les guerres, bien que parfois lointaines, peuvent frapper à tout moment. Les deux approches évoquées  « Si tu veux la paix, prépare la guerre » et « Si tu veux la paix, prépare la paix » ne sont pas incompatibles et peuvent être menés de front. Entre utopie et réalisme, nul doute que ce genre de questionnement ne suscite d’autres initiatives sur d’autres thèmes. Le plaisir de l’échange entre simples citoyens, au cœur d'une démocratie vivante, ne peut qu'être suivi d'autres débats.

 

FLAYAT

20 septembre / Café de l'Espace

 

Papote et popote : deux mots d'argot qui se marient bien pour évoquer la proximité sociale des campagnes. Emmanuelle Pardini, Lise Corcelle, Glenn-Morgane Kibiti ont monté un projet associatif autour de ces deux vocables pour collecter dans la population les souvenirs liées à la cuisine du terroir, parce que la cuisine mêle culture et patrimoine, crée du lien entre les gens et les générations. Les savoir-faire et les recettes d'antan et d'aujourd'hui sont au cœur d'un livret qu'elles ont produit. A l'intérieur, le rendu des rencontres avec une dizaine d'habitants de la commune, retraités et actifs, commerçants, paysans, producteurs qui ont tous un pont commun : aimer la bonne chère. Au final, c'est un portrait gourmand du village qui transpire dans ce livret.

 

 

A la fin de l'été, celui-ci a été présenté officiellement à l'occasion d'un banquet partagé organisé au Café de l'Espace. Lors de leur résidence à Flayat en avril pour récolter les informations liées au projet, leur immersion dans la vie locale a amené les jeunes femmes jusqu'à l'école  pour cuisiner un pâté de pommes de terre avec les enfants  et tester des recettes avec les autres participants au projet. Dans le livret, des évocations de recettes oubliées ou originales, des souvenirs du village riche de ses commerces de bouche, des rencontres avec des professionnels passionnés, qui racontent l'évolution d'un territoire protégé par son isolement qui en font sa force aujourd'hui.

 

CONDAT EN COMBRAILLE

14 septembre / Club cycliste Condat 63

 

Le club cycliste Condat 63 n'a pas eu de chance le jour de sa manifestation qui rassemble cyclistes et marcheurs pour randonner sur le territoire local : la Jean-Bacconnet a été bien arrosée par une petite pluie des moins agréables. Pourtant les organisateurs avaient pris soin de lancer son premier "gravel" des Combrailles, une randonnée spécifique réservée à ce type de vélo. Le gravel est une pratique plus libre, qui sort des clubs et des fédérations, et se veut moins codée.

 

   

 

Le gravel est un vélo qui reprend la géométrie d’un vélo de route, mais dont les composants vont changer pour le rendre plus robuste et plus polyvalent. Les pneus sont plus larges et crantés, le guidon est évasé pour un meilleur pilotage, les freins sont à disque pour une meilleure efficacité même dans la boue…La polyvalence de ce type de vélos permet à la fois de prendre de belles petites routes de campagne, et de bifurquer sur une piste de gravier, un chemin de terre ou un sentier.

 

   

 

Ainsi le circuit de 80 km proposé par le club était idéal pour cette pratique. D'autres circuits plus VTT et pour les marcheurs permettaient d'élargir l'offre aux 50 cyclistes et autant de randonneurs à pied inscrits au départ : la pluie aura freiné la fréquentation, mais finalement, la Jean-Claude-Bacconnet a été une manifestation réussie grâce aux bénévoles qui ont assuré un excellent balisage, de bons ravitaillements, un remarquable accueil. Comme d'habitude,  serait-on tenté de dire.  

 

CONDAT EN COMBRAILLE

13 septembre / Club saint Martin

 

Comme de tradition, la rentrée du Club saint Martin se fait par un voyage. Après les agapes estivales (repas, barbecue et expo-vente), il fallait bien un peu de changement d'air pour les près de cinquante membres de l'association avant de reprendre les activités locales. Pour cette fin d'été, la Vendée et le parc du Puy-du-Fou étaient au bout du trajet : un petit tour dans le marais poitevin, et de grands moments dans l'histoire avec les diverses animations du parc.

 

 

La sortie a été un peu gâché par des conditions météorologiques pas toujours agréables, mais le spectacle de la Cinéscénie a vite fait oublier ces petits soucis. Sur le retour, le dépaysement était complet au parc oriental de Maulévrier et ses jardins japonais. Revenus fatigués et contents, les adhérents sont prêts à poursuivre la saison avec entrain.

 

 

VILLOSSANGES

13 septembre / Les Amis des Combrailles

 

La rentrée des Amis des Combrailles s'est faite en sortie avec une journée de détente en Corrèze. Deux sites remarquables étaient au programme : les ardoisières de Travassac et la cité médiévale de Collonges-la-Rouge.

 

 

Ce dépaysement à deux pas de la Combraille sous le soleil a été une manière de renforcer la cohésion des membres du club avant de reprendre les activités hebdomadaires de la belote ou de la randonnée et de réfléchir aux prochaines animations internes comme la célébration des anniversaires, et ouvertes au public comme la fête de la pomme à Landogne dans quelques semaines.   

 

CROCQ

13 septembre / Autour des Tours

 

Le dépaysement sonore a été assuré pour le concert donné par les boliviens de Quanantiri le 13 septembre dernier. Les cinq musiciens ont apporté du bonheur à un public conquis dès les premières notes issues des flûtes de pan de diverses tailles dont jouaient avec dextérité les artistes, interprétant des morceaux de musique traditionnelle de leur pays, inspiré de leurs ancêtres incas.

 

 

Ensuite, la modernité a repris le dessus avec guitares, percussions et flûtes pour des morceaux bien rythmés qui entrainait les spectateurs dans des voyages lointains, sur l'Altiplano bolivien ou dans les plaines proches du bassin de l'Amazone. Pendant près de deux heures qui sont passées trop vite, la Creuse a pris des accents sud-américains comme une parenthèse enchantée de cette fin d'été.  

 

VILLOSSANGES

8 septembre / A Tout Choeur

 

Les choristes d'A Tout Chœur se sont retrouvés le 8 septembre pour commencer une nouvelle saison chantée. Mais avant de lancer les répétitions, les membres de l'association se sont pliés aux formalités administratives en participant à l'assemblée générale présidée par Françoise Besserve. L'occasion d'accueillir de nouveaux membres, dont quelques hommes bienvenus pour renforcer les voix masculines trop peu nombreuses aux côtés de plus d'une vingtaine de chanteuses.

 

 

"La saison passée a été prodigieuse, grâce à votre travail assidu et une présence nombreuse à chaque rassemblement" souligne la présidente. La cheffe de chœur, Pascale Pigeon,  a apprécié les prestations de l'ensemble au concert de Noël au Montel-de-Gelat et Landogne, de printemps à Manzat, et à Saint-Eloy au profit de la Ligue contre le cancer "dont une vidéo circule sur Youtube, une façon de voir ce que l'on fait, et ce n'est pas si mal". Le concert de Villossanges, avec la présence de la Chorale de poche de Clermont-Ferrand a été un beau moment.

 

 

Prenant sa casquette de trésorière, Pascale Pigeon a présenté le bilan financier, toujours modeste et équilibré. A noter, la recette du concert de Landogne, 170 €, reversée à l'association Actes Auvergne. Au niveau du bureau, Madeleine le Chapelain prend du grade en étant promu trésorière, Pascale Pigeon la remplacera comme adjointe. La cotisation reste inchangée, les répétitions continuent de se dérouler le lundi à 18 heures, suivies possiblement par des moments de convivialité partagée pour notamment célébrer les anniversaires. Le programme des concerts sera établi en fonction des échanges avec d'autres chorales et selon les choix des nouveaux chants à apprendre. La chorale reste ouverte pour l'accueil de nouveaux chanteurs qui peuvent se présenter les lundis à la salle des associations.

 

VERNEUGHEOL

7 septembre / Teissonnières

 

A Teissonnières, un hameau d'origine médiévale où subsiste les vestiges d'une motte féodale et les fondations d'un château, les habitants goûtent une vie paisible et solidaire. Depuis une dizaine d'années, ils se rassemblent durant la saison estivale pour une journée conviviale et gourmande. Cette fête des voisins a démarré à la suite de la publication d'un fascicule écrit par un habitant natif du village, Georges Leclerc, ancien instituteur, dont le thème était l'histoire de Teyssonnières, un titre avec l'orthographe d'origine. Ce dixième anniversaire de ce rendez-vous annuel avait une saveur particulière : la population s'est agrandie de trois nouveaux habitants, un jeune couple avec un enfant qui a transformé une grange en maison d'habitation.

 

 

Si l'arrivée de cette jeunesse soulève une joie certaine, elle ne cache pas le temps qui passe puisqu'un autre résident, Georges Beraud est devenu  retraité, une raison de plus pour porter un toast à sa santé.  Cette manifestation démontre une bien belle communauté ou l'entraide n'est pas un vain mot dans un lieu où il fait bon vivre.Le noyau dur des habitants qui aime se réunir chaque été, a revêtu le tee-shirt imprimé pour les 10 ans

 

GIAT

7 septembre / Solidarité

 

Depuis plus d'un quart de siècle, la journée de lutte contre le cancer en Haute-Combraille est un évènement du début du mois de septembre sur le territoire. Chaque année, les bénévoles de l'antenne locale de la Ligue contre le cancer, associés à ceux de l'association des donneurs de sang, en partenariat avec une commune et des associations de celle-ci, mettent en place un rassemblement unique et classique qui plaît. Autour de randonnées et d'un repas, plusieurs centaines de personnes participent à cette journée. L'édition 2025 était basée à Giat le 7 septembre. Avec plus de 300 randonneurs, et autour de 250 convives au repas, comprenant quelques marcheurs, et grâce aussi à un soleil bienveillant, la manifestation est un succès.

 

 

Les participants ont apprécié les circuits bucoliques, même si des soucis de panneautages ont pu perturber la randonnée, et la qualité du repas qui a été unanimement   saluée. Sous la halle, le côlon tour pouvait impressionner tandis que les stands d'information sur le cancer, la santé, les services de soins étaient bien consultés. Dans quelques temps, le bilan définitif incluant les recettes et bénéfices de l'animation, et les dons recueillis pour l'occasion donnera le montant du chèque qui sera remis à la Ligue contre le cancer au cours d'une cérémonie où seront remerciés les bénévoles et les partenaires généreux qui permettent d'optimiser ce bilan financier.

 

CONDAT EN COMBRAILLE

30 août / Terre en fête

 

Terre en fête organisée samedi dernier était un coup d'essai des JA des Combrailles, la section locale des jeunes agriculteurs du Puy-de-Dôme dont le résultat est assurément bon pour penser à recommencer l'année prochaine. Sur un grand espace, la manifestation demandait aux visiteurs une plutôt bonne forme physique pour rejoindre les différentes animations et expositions de matériels, ou s'arrêter sur les stands institutionnels et commerciaux à destination du monde agricole. Si le bourbier où se sont essayés des passionnés de véhicules tout-terrain a été une attraction prisée, le concours de bûcheronnage a aussi intéressé un grand nombre de personnes tout au long des épreuves bien commentées.

 

 

Le concours de labour, à l'aide de charrues multisocs tractées par de puissants engins manquait peut-être d'un animateur pour expliquer les règles et le déroulé des épreuves à plat ou en planches pour être mieux suivi, selon certains spectateurs.

 

 

Mais cela n'a pas été trop gênant, pas plus que le petit crachin du matin qui n'a pas arrêté le pèlerin puisque plus de 500 personnes ont participé au repas du midi et près de 200 le soir,  autour de la cuisse de bœuf à la broche, spécialité locale réputée. Au final, les organisateurs estiment la fréquentation aux alentours de 1 500 visiteurs, ce qui démontre le succès de cette manifestation. 

 

Le palmarès : vainqueur labour à plat :  Christian Poumerol et Nathan Vergne ; labour en planches : Florian Desreboulles et Gaëtan Lapeyre ; bûcheronnage : l'équipe des jeunes agriculteurs comprenant Lilian Bonnabry, Fabien Chefdeville, Jérémy Mourton et Mass Sock.

 

GIAT

24 août / Comité des fêtes

 

Le 60ème anniversaire du Comité des fêtes a été l'occasion de se remémorer son histoire et plus particulièrement celles des fêtes patronales et leur évolution au cours des six dernières décennies. Une exposition de photos illustrant cet histoire présentée dans les commerces a été bien regardée ces derniers jours.60 ans officiellement,  puisque 1965 est l'année de création de l'association et son inscription au Journal Officiel. En réalité, c'est avec la fête de 1962 qu'a été mis en place la structure pour organiser la manifestation dans les normes de cette époque, sous l'égide du conseil municipal et plus spécifiquement Pierre Villetelle qui sera logiquement le premier président. Dans ces années de baby-boom, la fête rassemblait les populations locales beaucoup plus importantes et jeunes que maintenant. Déjà la cavalcade était impressionnante, riche de chars faits maison, et le public était dense le long de la grand'rue. Et des vedettes sont venues à Giat comme les Compagnons de la Chanson, ou Aimable... Pendant plusieurs décennies, les bals étaient sous parquets, sur la place, au plus près de la fête foraine, avec des chiffres d'entrées qu'on imagine plus, avoisinant, et dépassant même les 1 000 le samedi soir. A la fin des années 70, un premier essoufflement se ressentait, le renouvellement des bénévoles se posait déjà. Fort heureusement, un petit groupe emmenait par Jacques Lébraly, Paul Etienne, Noël Michon et quelques autres, relançaient la machine avec notamment l'organisation des championnats de France d'enduro moto qui reste dans les mémoires des anciens, surtout des méchouis de remerciement.

 

 

On a vu la fête durait quatre jours dans les années 90 avec une forte implication des associations et des dernières générations fournies de jeunes. La démographie est ce qu'elle est, et il est difficile de monter des équipes motivées sur la durée, disponibles sur le terrain, engagées corps et âmes pour la fête. Néanmoins, il reste une fibre solide qui anime ceux qui s'y collent, fervents défenseurs du maintien de la fête, la faisant évoluer au gré des tendances, des règlements, des obligations, de l'époque, des moyens financiers et humains qui en sont la base. Une partie des anciens dirigeants étaient venus à l'apéritif de l'anniversaire, certains étaient absents pour des raisons diverses, mais tous ensemble, ils ont contribué à faire de la fête patronale un évènement local qui marque la fin des vacances estivales en beauté.   

 

GIAT

24 août / Fête patronale

 

La fête de Giat sonne habituellement le glas de la saison estivale et festive, mais cette année, elle a eu lieu plus en avant de la rentrée, pour cause que le 24 août, jour de saint Barthélemy, tombait pile le dimanche. Alors, il reste une semaine de battement pour se remettre de ces trois jours festifs réussis, quoi qu'en disent les esprits chagrins nostalgiques des grandes années de la fin du siècle dernier où la fête était grandiose.

 

 

Du repas d'ouverture animé aux rythmes latinos jusqu'au feu d'artifice conséquent en phase avec les 60 ans du Comité des fêtes, tout s'est bien passé, sans incidents. 74 doublettes à la pétanque est une belle fréquentation, un magnifique spectacle poétique et lumineux avec la compagnie Lilou qui a allumait les étoiles, des bals rétro et modernes, un apéritif anniversaire très apprécié par les fidèles de la fête venus de loin parfois, une cavalcade haute en couleur et en musique, des manèges forains qui ont bien tourné, des buvettes où les rencontres et les discussions ont été longues, grâce à une météo idéale. Les bénévoles du Comité et les sympathisants qui travaillent dur pendant la fête peuvent être contents : les 60 ans ont été fêtés dignement,  de manière classique et sans plus d'éclats que ça, mais c'était bien.  

 

GIAT

20 août / Littérature

 

Ce jour de foire du 20 août, Françoise Détour accueillait en sa librairie Christian Degiorgi, venu présenter son quatrième et dernier livre "un loup dans la bergerie". L'auteur s'est mis à l'écriture de roman pendant la crise du Covid, mais c'est un homme de lettres depuis bien longtemps : il a couché sur le papier nombre de textes de chansons, s'inspirant de Brassens ou de Brel, et aussi des textes de spectacles humoristiques. Chacun de ses quatre romans est différent, le premier "le refuge " était intimiste et le nouvel opus sorti en mai est un thriller auvergnat, alors que le précédent "reconstitutions" était un policier parisien qui se déroulait dans les années 1970.

 

 

Christian Degiorgi est curieux, alors il aime goûter à tous les genres, changeant de corde à chaque livre avec dextérité, lui qui connaît bien la musique. Dans ce nouveau livre, l’auteur plante son décor en terrain familier : le quartier Saint-Jacques, à Clermont-Ferrand.  Il met en lumière la vie sociale tendue de cet endroit emblématique de la capitale auvergnate, où la violence et la colère sont imprégnées dans les murs des immeubles, offrant un lieu idéal pour un roman noir aux accents très locaux. 
Un loup dans la bergerie, éditions Revoir, 18 €.

 

HERMENT

17 août / Fête patronale

 

C'est par une séance nostalgie que la fête de saint Roch a débuté dans le week-end du 15 août. Une soirée rétrospective riche de projections de photographies et de vidéos racontait les 50 ans du Comité des fêtes qui a célébré cet anniversaire pour l'occasion. Des photos étaient aussi exposés à l'ancienne mairie, dans l'église et dans la chapelle durant plusieurs jours. Sous la chaleur de la période, les buvettes ont été très appréciées durant les diverses animations plus ou moins fréquentées, certains préférant restés à l'ombre. C'est dimanche que la fête a connu son apogée, en plusieurs temps. D'abord, la grand'messe, dans une église pleine, célébrée par le père Casanova, puis une procession de saint Roch bien suivie, encadrée par les hommes de la Bravade qui commençaient un périple à la rencontre d'habitants généreux.

 

 

Le vin d'honneur de la municipalité permettait au maire de lancer la souscription du financement de la restauration de la chapelle depuis son parvis, face à une foule bien conséquente, ce qui laisse penser à de bonnes retombées. La suite se déroulait au stade où il ne faisait pas froid pour le repas champêtre, à l'ombre bienvenue des chapiteaux. La course de tracteurs-tondeuses était une animation nouvelle : les coureurs ont fait le show devant un public conquis. Plus tard, le concert des Torses nus prolongeait le temps festif et gourmand pour aller jusqu'au final avec un feu d'artifice bien lumineux dans le ciel étoilé, sans clair de lune.  Les bénévoles et sympathisants du Comité des fêtes, et des associations partenaires, peuvent être satisfaits de leur engagement, la fête est un succès.

 

FERNOEL

17 août / Comité des fêtes

 

Organiser une randonnée qui peut durer la journée en période de canicule est un pari audacieux mais les responsables du Comité des fêtes ne dérogent pas à la règle : quel que soit le temps, le dimanche après le 15 août, c'est randonnée gourmande dans la tradition d'accueil de l'association. Les dieux ont été cléments ce jour-là, la chaleur était moins étouffante que les jours précédents avec une petite bise appréciée. Au départ du matin, 51 personnes étaient présentes pour parcourir un circuit privilégiant l'ombre afin qu'au retour personne de soit trop fatigué pour partager le déjeuner concocté par les cuisiniers de l'association.

 

 

Le niveau de réconfort gourmand proposé est une marque de fabrique du Comité qu'on ne voit pas beaucoup ailleurs. Certains ont poursuivi la marche après-midi, avec d'autres nouveaux venus, soit 25 participants. Les deux points d'eau installés sur le parcours un poil plus long ont réellement été appréciés car il faisait beaucoup plus chaud, mais tous ont aimé cette randonnée bucolique. Il faut noter la présence d'habitués qui viennent de fort loin, mais qui ne rateraient l'occasion pour rien au monde. Et sûrement  pour  l'ambiance de fin de journée, une décompression qui se passe toujours à table sans autre arrière pensée que d'être bien. Prochain rendez-vous bien suivi aussi, la paëlla le 4 octobre.

 

GIAT

16 août / Békanes 63

 

La vie associative giatoise s'est enrichie de plusieurs nouvelles associations cette année par des créations et par le transfert de siège dans la commune pour d'eux d'entre elles : le Plateau des Arts et les Békanes 63 qui ont passé la frontière depuis la Creuse pour des raisons différentes mais aussi communes avec des adhérents résidants sur le secteur de Giat. Alors que la première est en pleine effervescence en cette mi-août en présentant l'exposition "1 001 mouvements", la seconde continue de proposer  aux motards des expéditions locales chaque mois, sous réserve de 125 cm3 minimum comme cylindrée.

 

 

Le 16 août, à l'initiative des responsables des deux associations, une rencontre était organisée pour faire découvrir aux motards les œuvres exposées, bien dans un thème  qui leur parle, le mouvement. Si la moto n'était pas très présente sur les toiles, les paysages, les expressions, les impressions parlaient aux regards des motocyclistes tandis que les engins garés devant la halle exprimaient une beauté certaine qui n'échappait pas à l'observation intéressée des artistes.

 

 

La rencontre n'était pas fortuite, mais elle débouchait sur une relation sincère qui amenait un échange constructif et convivial autour d'un petit moment gourmand. Les Békanes 63 accueillent volontiers les amateurs de sortie en moto pour 25 € de cotisation individuelle et annuelle : renseignements au 06.40.50.24.66.

 

MONTEL DE GELAT

16 août / Livres en Combrailles

 

Marcelle Delpastre aurait certainement aimé faire le tour de l'étang neuf pour en tirer quelques vers de poésie comme elle le faisait dans sa campagne corrézienne au siècle dernier. Pour la plupart des participants à la randonnée lecture de "Livres  en Combrailles" organisée le 16 août,  Marcelle Delpastre était une illustre inconnue et pourtant elle a une renommée nationale dans les milieux littéraires et universitaires. Celle dont on célèbre le centenaire de sa naissance a partagé sa vie entre sa ferme de Germont et l'écriture : poète, ethnologue, auteure...Marcelle avait un éventail d'occupations très vaste et elle a laissé une œuvre conséquente.

 

 

C'est une petite partie de sa verve poétique qui a été déclamée au bord de l'étang par Marinette Minne et Nicole Chevereau au moment de pauses à l'ombre dans une ambiance propice à l'écoute, malgré la chaleur du jour.

 

 

Près de trente personnes ont aimé cette balade champêtre et littéraire, originale et agréable qui s'est conclue avec un autre moment de convivialité où la conversation a prolongé la connaissance de Marcelle. 

 

GIAT

13 août / Micro-Folie

 

Installée depuis la mi-juin à l'espace de co-working Giat-Box, la Micro-folie est accessible une fois par semaine aux amateurs de culture du territoire. La plus forte fréquentation de ce musée numérique de proximité, coordonné par La Villette (la Cité des sciences de Paris) et porté par le ministère de la Culture, et mis en place par la Communauté de communes Chavanon Combrailles et Sioulet, près de 40 personnes, s'est vue pour la thématique de Notre-Dame de Paris : les participants ont eu droit à une visite de la cathédrale en haute-définition et en trois dimensions grâce aux casques virtuels disponibles. Le 13 août, le thème de la journée portait sur l'archéologie, une idée de sortie pour des spécialistes en séjour à Condat-en-Combraille, pointures scientifiques dans leur domaine : une chercheuse italo-allemande travaille sur les peuples scandinaves et leur écriture (les runes) ; un ancien responsable syrien de l'archéologie, professeur à Paris ; un spécialiste du médiéval moyen-oriental, professeur à la Sorbonne et académicien des Inscriptions et Belles-lettres et condatois.

 

 

Ce trio d'experts a découvert la Micro-Folie et son concept technologique pour apporter la culture au plus près des habitants, dans des lieux éloignés des grands centres culturels et encore plus des musées nationaux de France et d'ailleurs. Si le sujet sur les métiers de l'archéologie ne leur a pas apporté d'information nouvelle puisqu'ils le maîtrisent parfaitement, la visite virtuelle en 3D d'une cité aztèque les a impressionnés, apportant ainsi leur caution universitaire à cette action locale. La Micro-Folie a été ouverte une dernière fois pour cette première saison giatoise le 20 août avec une découverte de la Bretagne. La Micro-Folie sera ensuite installée à la médiathèque de Pontgibaud jusqu'à la fin de l'année, avec des animations supplémentaires destinées à un public plus captif des scolaires et institutions locales comme les Ehpad et les centres de loisirs.

 

CONDAT EN COMBRAILLE

13 août / Histoire

 

Les vikings ne sont pas les peuples de la Scandinavie, ce sont les jeunes hommes qui partent en expédition sur les mers, allant jusqu'au Canada d'aujourd'hui, abordant les côtes françaises et britanniques, s'installant au Groënland...Voilà une mise au point faite en introduction de la conférence sur les peuples du Nord donnée par Alessia Bauer, spécialiste du sujet, professeur à l'Ecole pratique des Hautes études à la Sorbone (Chaire études scandinaves et runologiques). Drôle d'idée de donner une conférence sur un sujet aussi pointu dans une bourgade de la Combraille, très loin des centres universitaires.

 

 

Son collègue, Jean-Michel Mouton, résidant condatois, a expliqué cette intervention exceptionnelle et unique : une famille de la Celle d'Auvergne en séjour à Paris, a été reçue à la Sorbonne par celui-ci qui les connaît bien et il y eut une rencontre fortuite avec Alessia qui a bien discuté avec Arthur et Hugo, des enfants visiblement intéressés par l'histoire et attentifs au sujet des vikings, ce qui a ému la professeure qui a du mal à trouver des étudiants pour la suivre. 

 

 

Aussi, elle a proposé de venir en Auvergne et organisé cette conférence, adaptée à un public autrement moins averti que celui de ses cours. Le 13 août, une quinzaine de personnes étaient à la mairie de Condat pour l'écouter commenter des images de ses recherches et expliquer succinctement la vie de ces peuples aux temps des vikings, entre 793 et 1066. Si les deux adolescents ont été captivés par le sujet, le reste de l'auditoire n'en a pas moins été impressionné d'apprendre tant d'informations en si peu de temps. L'alphabet des runes a été un point fort à la fin de la réunion, Alessia expliquant que la plupart des tatouages de runes, actuellement tendance, étaient plutôt fantaisistes. Elle apprendra aussi que le bluetooth des appareils électroniques est une allusion à un grand roi du Danemark, Harald à la dent bleue, dont le pictogramme est une stylisation de la traduction en rune de dent bleue. Arthur et Hugo et leurs grands-parents qui les accompagnaient pouvaient être contents de cette visite spéciale : après un court séjour en Combrailles, Alessia devait retourner en Islande les jours suivants afin de poursuivre ses recherches sur la poésie de ces peuples qui avaient une culture beaucoup plus élaborée qu'on ne le pense.  

 

CONDAT EN COMBRAILLE

10 août / Culture

 

C'est une belle histoire, une romance d'aujourd'hui qui aboutit à un spectacle "sans toit ni moi" écrit et produit dans un hameau de Condat-en-Combraille, le Petit-Léger. Ce toponyme sera à l'origine du nom de la compagnie artistique "la petite légèreté" présidée par une habitante du village, originaire d'Issoire. Mais ce qui est intéressant, c'est l'histoire qui unit Annick et Samuel bien loin d'ici, du côté de Saint-Brieuc, avant qu'ils ne fassent leur nid en Combrailles il y a à peine deux ans. Samuel est d'abord un technicien, constructeur de théâtre au départ, devenu régisseur ensuite, puis il est entré en piste comme M. Loyal, un premier rôle qui l'amène à être comédien. Trente ans d'une vie dans le monde des arts de la comédie à Nantes. Annick Brard a toujours été actrice. Elle a travaillé dans l'audio-visuel, campé des rôles pour la télévision jusqu'au jour où elle a voulu vivre son rêve d'enfant et enfilé la tenue de clown. De nez rouge à grandes chaussures, elle a évolué en partageant sa passion comme intervenante dans des stages de formation aux métiers du cirque. C'est lors d'une session en 2019 avant le Covid qu'elle rencontre Samuel Danilo et entre les deux artistes, une idylle est née. Alors qu'Annick  se produit en solo, une réflexion s'engage avec le confinement qui met en évidence l'envie de travailler à deux. "Le théâtre de sept lieues" est créé pour apporter du théâtre là où il n'y en a pas, dans les petits villages de la campagne bretonne : une roulotte et un cheval pour aller de place en place, sur la route fleurie du bonheur accompagnée du chant des oiseaux, et capter les sourires et le plaisir de spectateurs bienheureux d'assister au spectacle presqu'à domicile.

 

 

Le couple arrive en Combraille en 2023, et il se remet au travail dans la même verve pour se produire "partout près de chez vous",  avec une compagnie des arts de la rue et du cirque "la petite légèreté".  Créant un spectacle à caractère familial, ils ont continué de tourner dans l'ouest, et cette saison, et c'est à Saint-Eloy qu'ils ont donné leur premier spectacle en Auvergne, au mois de juin, pour les 10 ans du Bancal. Après Murol au début août et le Balbuzard cinq jours plus tard, ils seront au festival du TRAC à Sauxillanges en septembre. Leur intégration locale au Petit-Léger devrait se traduire à terme par la création d'un festival mais il est encore trop tôt pour en dire plus, le projet n'est qu'encore qu'une idée. 
Plus d'infos : www.petitleger.fr. Contact : 06.62.53.18.11 - contact@petitleger.fr

 

 

CONDAT EN COMBRAILLE

10 août / Domaine de Balbuzard

 

Le domaine du Balbuzard organise chaque été une saison culturelle pour offrir des concerts et des spectacles à ses visiteurs. Trois dates au mois d'août, trois soirées dominicales pour profiter de moments tranquilles au bord du plan d'eau. Après le concert  guitare-voix de Philmath and the Black tea du 3, et avant le spectacle musico-acrobatique du 17, les enfants et les grands étaient bienvenus le 10 pour assister à un conte burlesque de la compagnie locale "la petite légèreté" durant lequel les deux artistes en scène évoquaient des problèmes de colocation sous forme de mimes et de micro-dialogues riches d'onomatopées, de gestuelle et de grimaces très efficaces.

 

 

Une heure de quiproquos bien amenés, avec la complicité involontaire du public, à l'ombre des grands arbres du site, à proximité des rives de l'étang : quoi de mieux pour débuter la soirée que beaucoup ont prolongé à la terrasse voisine, attablés pour un moment gourmand entre amis, comme on les aime en vacances. 

 

GIAT

10 août / Harmonie et couleurs

 

L'exposition de peintures de l'association Harmonie et couleurs organisée la première semaine d'août a connu un beau succès avec une fréquentation notable tous les jours, et plus particulièrement le jour de la foire du 9 août. Le lendemain, avant la clôture de l'exposition, alors qu'une autre était vernie sous la halle, les responsables ont dépouillé l'urne des votes du public : la toile "naissance de la Dordogne" d’Élisabeth Serre a remporte le plus du suffrages. L'artiste giatoise ajoutera ce prix à ceux déjà glaner depuis plusieurs années dans les expositions du territoire, ici et en Creuse notamment.

 

GIAT

10 août / Plateau des arts

 

"L'été aura été particulièrement culturel à Giat" déclare le premier adjoint, Philippe Faure, représentant la commune au vernissage de l'exposition "1 001 mouvements" organisée par l'association du Plateau des Arts, nouvellement giatoise. Cet évènement prolonge la précédente exposition de l'association "Harmonie et couleurs" close ce même jour dans la salle des fêtes, et la présence de la Micro-Folie à Giat-Box tout l'été avec des journées spéciales, justifient l'impression de l'élu.

 

   

 

Marie-Jo Avit, présidente du Plateau des Arts, était heureuse de présenter cette exposition remarquable et plurielle : des peintures de diverses techniques et de différents styles, des photographies, des sculptures sur bois ou sur pierre, et des vitraux constituent eux-mêmes un mouvement artistique dans le thème de l'exposition.

 

     

 

Il y a à voir et le public présent n'a pas boudé son plaisir , admiratif de la qualité du travail des artistes dans des domaines variés. Au final, il y a une unité dans la diversité que la lumière de la halle met en valeur tout comme l'exposition valorise le lieu pendant une dizaine de jours.  

 

GIAT

9 août / Foire

 

C'est le matin qu'il y aura une la plus grosse foule que la foire et la brocante du 9 août. Ce qui est assez logique, puisque les deux animations voisinent avec bonheur jusqu'au début de l'après-midi, les exposants du vide-grenier restant plus tard. Mais cette année, la canicule s'est invitée et cela joue sur la fréquentation : les habitués de la foire sont venus de bonne heure, pour la fraîcheur des fruits et légumes à garder le temps du transport par exemple. Et pour mieux pouvoir se garer au plus près pensent-ils. Ce qui n'est pas évident quand trop de gens pensent la même chose. Mais cahin-caha, tout s'est bien passé : le commerce s'en sort gagnant, malgré la panne du distributeur de billets de la banque le mauvais jours.

 

 

Dans les vieux quartiers autour de l'église, plus de 150 exposants ont passé une journée chaleureuse espérant vendre le plus de choses possibles, allant des vieilleries à brader aux objets de seconde main pouvant encore faire la joie des acheteurs à la recherche de la bonne affaire et faire des économies. La buvette des chasseurs a tourné à plein régime, signe de l'affluence et de la météo favorable à l'hydratation. Le cru 2025 sera une bonne année pour la manifestation.  

 

CROCQ

4 août / Biodiversité

 

Une trentaine de personnes ont répondu présentes pour assister à la conférence in situ animée par Thierry Thévenin dans le parc du château à l'invitation de l'Espace culturel pour la promotion de l'art et de la culture. L'après-midi n'aura pas été assez longue pour apprendre et découvrir les raisons de la biodiversité et ses conséquences sur la vie.

 

 

Plutôt orientée sur la flore, cette promenade savante était l'occasion de découvrir les secrets de la nature. Le groupe s'est d'abord arrêté, au bout de quelques mètres seulement, sous un tilleul : l'arbre est un sujet aussi vaste qu'il apparaît au regard du visiteur et pendant vingt minutes, Thierry Thévenin a développé l'origine, les qualités, l'intérêt de chaque cellule formant l'écorce, la racine, la branche, la feuille, la fleur, la graine, la manière de pousser, de vivre et de survivre. Les capacités de régénérescence, d'adaptabilité, de résistance des tilleuls font de celui-ci un arbre exceptionnel, expliquant le désir de Sully d'en planter partout. Car il a aussi des vertus nutritives et médicinales.

 

 

D'un arbre peut jaillir toute une histoire de la forêt, de la nature : le spécialiste est intarissable, véritable puits de sciences qui captive un auditoire curieux. De ce point de départ, la déambulation a avancé à tout petit pas, chaque brin d'herbe, chaque fleur, entre chaque arbre remarquable du parc, amenant des explications, des commentaires avertis. Bien plus tard, mais il y a encore beaucoup à dire, le groupe gavé de toutes ces connaissances, prenaient plaisir à goûter un rafraîchissement tout en rangeant dans la mémoire une partie de la conférence.     

 

CROCQ

4 août / Espace culturel

 

L'Espace culturel pour la promotion de l'art et de la culture est une association créée à l'été 2022 pour promouvoir toutes activités culturelles et artistiques, d'organiser des évènements qui allient l'art au sens large de sa définition (musique, peinture, sculpture, photographie, philosophie, cinéma, littérature, etc...) l'artisanat local, la création et la culture pour tous ; elle a également pour mission la conservation de tous documents en lien avec l'art et d'assurer des activités mémorielles permettant l'accès de cette culture au plus grand nombre et notamment les plus jeunes.

 

 

C'est en ce sens que cette association présidée par Jacques Longchambon a saisi l'opportunité d'acquérir un piano au moment de la vente d'une propriété à quelques kilomètres de Crocq, vers Pontaumur dans le Puy-de-Dôme. L'instrument nécessite un lieu adapté pour son placement et le nouveau propriétaire de cette demeure a bien voulu le garder en attendant qu'il trouve un refuge crocquant. Il aura fallu de la patience et de la persuasion  pour arriver à une solution idéale. Les nouveaux châtelains de la cité médiévale ont accepté d'héberger en la demeure construite par la famille Cornudet des Chomettes ce piano à queue fabriqué par la maison Pleyel en 1886, pour le compte de la famille Kuhn qui résidait au 50 faubourg Saint-Honoré à Paris, au prix de 2000 francs et 40 francs de livraison. En parfait état, même s'il a besoin d'une mise à niveau et être accordé, entre les mains de connaisseurs, il produit de belles notes de musique qui vont bien avec son nouvel écrin.

 

SAINT-GERMAIN PRES HERMENT

3 août / Fête du pain

 

Au bord de l'étang de Farges, la fête du pain organisée début août est devenue une manifestation d'envergure depuis une vingtaine d'année, mêlant une diversité d'animations qui attire des milliers de personnes sur un week-end. Dans cette petite commune de moins de 80 habitants, ce sont autant de bénévoles qui se mettent en quatre pour assurer l'organisation de cette fête sans autre prétention que d'apporter du plaisir. Le site se prête parfaitement à l'ambiance populaire voulue par les fondateurs : des stands et des attractions pour tous, autour de l'artisanat, de la pêche, du sport, pour les petits comme pour les grands ; un peu de commerce avec un temps de vide-greniers et de vente d'objets artisanaux ; de la détente avec des jeux anciens, du tir à l'arc, du canoë, de l’accrobranche ; de la gourmandise au travers des repas, glaces, glaces, crêpes et bignes ; et le cœur de la fête avec la batteuse d'un côté et la fabrication du pain cuit dans le four du site, chauffé au bois, avec la complicité de boulangers experts.

 

 

La partie culturelle est devenue au fil du temps un élément majeur de la fête, avec les concerts de plusieurs groupes de notoriété comme les Barbeaux ou Jérémy Montreuil, des fanfares connues comme celle des Beaux-Arts ou Radio Zastava venue d'Italie, sans oublier le groupe de l'école de musique locale Cam'zo et la partie folklorique attendue avec Bruyères et Jonquilles. Difficile de dire pourquoi cette fête du pain est devenue une institution estivale prisée par plus de 3 000 personnes, attachée à la centaine de bénévoles fidèles, sans cesse découverte par de nouveaux venus toujours impressionnés de trouver une ambiance comme nulle part ailleurs. Vivement l'année prochaine !

 

SAINT-GEORGES-NIGREMONT

2 août / Fête des 4 villages

 

Les responsables des associations intercommunales agréées de chasse (AICA) de Magnat-Saint-Agnant et Saint-Georges-Pontcharraud affichent une mine radieuse au soir de la dernière journée de la fête des quatre villages dont la première édition s'avère être un franc succès. Sur un (trop) large espace au  village de la Croudille, plus de 2 000 personnes ont découvert la manifestation qui reposait sur plusieurs piliers :  la présentation de 450 chiens de meutes, une exposition de stands liés à la chasse et d'autres plus généralistes, la présentation des Cogneurs du plateau dans des exercices de bûcheronnage à la hache, plus de 300 repas servis sur la fête, un ball-trap de bon niveau et des sonneurs de cors pour l'ambiance musicale qui va bien. Bien à l'ombre, les chiens de différents équipages venus de la région et des départements voisins ont suscité l'admiration de l'ensemble des visiteurs notamment pendant leur défilé.

 

 

Samedi, à la mi-journée, les personnalités locales, la présidente de la Fédération de chasse de la Creuse, le député, participaient au vin d'honneur, saluant cette initiative d'animation au cœur de la campagne montrant un certain dynamisme local. Avec l'aide d'une météo clémente, la satisfaction des  organisateurs est comblée, grâce aux 80 bénévoles qui ont travaillé dur la semaine précédente et les jours suivants et aux soutiens des municipalités et leurs services techniques. Il va de soi que nombre de visiteurs aimeraient voir une deuxième édition l'année prochaine qui rassemble les habitants et qui présente la chasse sans polémique, intégrée dans la vie locale et rurale depuis toujours.  Le ball-trap a été bien fréquenté, Francis Pingaud a gagné le fusil mis en jeu, suivi sur le podium de Daniel Catana et Frédéric Nony. Une séance spéciale pour les élus a vu le maire de la Courtine, Jean-Marc Michelon, sacré meilleur tireur devant Gilles Pardanaud et Jean-Paul Welzer. 

 

Jeudi 6 novembre

20 h 30