Jeudi 12 septembre

Cinéma

20 h 30

Giat

***

Vendredi 13 septembre

Marché de producteurs

17 h

Condat en Combraille

***

Samedi 14 septembre

Bal

23 h

Villossanges

***

Dimanche 15 septembre

Visite guidée du patrimoine

14 h

Voingt

***

Samedi 21 , dimanche 22 septembre

Journées du patrimoine

14 h 

Voingt

***

Samedi 21 septembre

Thé dansant

14 h 30

After thé et soirée années 80

19 h

Sauvagnat

***

Samedi 28 septembre

Concours Charolais Prestige

9h

Condat en Combraille

***

HAUTE-COMBRAILLE

L'association Campagne fleurie de Haute-Combraille organise un repas animé par Jérôme Saint-Claude le samedi 5 octobre à 19 h 30 à Tralaigues. Réservé aux participants des maisons et villages fleuris, tarif : 25 €. Inscription obligatoire au 04.73.79.96.74 avant le 13 septembre.

CONDAT EN COMBRAILLE

Le Drive Fermier des Combrailles est en service depuis un an et livre les produits du terroir à ses clients deux fois par mois à Puy-Maury. Pour fêter son premier anniversaire, l'association organise un marché de producteurs le vendredi 13 septembre au stade de Puy-Maury de 17 h à 20 h pour se présenter au public et rencontrer les clients. "Mangez bien, mangez local ! rien de plus simple" : plus d'infos sur www.local.direct/le-drive-fermier-des-combrailles pu la page facebook.

VILLOSSANGES

Les Conscrits organisent un bal à la salle des fêtes le samedi 14 septembre à 23 h. Entrée : 5 €. 

SAUVAGNAT

L'association "la Bonde" organise deux manifestations le samedi 21 septembre à la salle des fêtes. A 14 h 30, un thé dansant  animé par Didier Alvès et le duo Midy permettra aux amateurs de guincher sur le parquet avant de laisser la place à 19 heures pour un temps convivial avec planches apéritives en prélude à une soirée au son des années 80 pour bouger son corps sur le dancefloor comme au temps du disco. Entrée 5 € .

VOINGT

 Après la saison estivale, les visites guidées du patrimoine en Combraille reprennent pour une dernière partie composée de deux dates. La première se déroulera à Voingt autour de la mémoire de Châteaubrun : le nom d'un hameau de la commune où subsiste quelques vestiges d'une imposante bâtisse de la fin du  19ème siècle, démantelée dans les années 1920 suite au décès prématuré du commanditaire qui n'a pu achevé sa construction. Cent ans après, quelques vestiges évocateurs de Châteaubrun subsistent encore aujourd’hui, entre Giat et Voingt, éparpillés façon puzzle. Ce circuit automobile, accompagné par Pierre Ganne, archéologue et animateur de la Maison archéologique des Combrailles, est programmé le dimanche 15 septembre 2024 par le SMADC en partenariat avec les municipalités de Voingt et Giat. Rendez-vous à 14 heures à l’église de Voingt - durée : 3 heures, tout public - 3 € pour les plus de 18 ans. Dernière date le 6 octobre pour ne rien voir et découvrir tant de choses entre Saint-Germain près Herment et Saint-Hilaire les Monges. 

MONTEL DE GELAT

Après le succès rencontré aux Ancizes en 2023, et la victoire du Montel,  la deuxième édition du challenge inter-casernes des pompiers se déroulera le samedi 7 Septembre  au stade municipal à partir de 11 h 30. Ce challenge est une manifestation à caractère sportif et convivial regroupant les 18 centres de la compagnie des Ancizes . Il a vu le jour à l'initiative du bureau de l'amicale des Ancizes-Comps à la suite des orages de grêle ayant touchés le secteur de Saint-Gervais en juin 2022 .  Au programme de cette édition : épreuves sportives en équipe pour les Sapeurs-Pompiers ( type intervilles, avec des nouveautés par rapport à l'édition 2023 ) , jeux gonflables pour les enfants, ,snack , buvette , exposition de véhicule d'anciens et d'actifs, et repas le soir. 

GIAT

Dans la cadre du réseau de lecture communautaire, la bibliothèque présente une exposition prêtée par le conseil départemental sur le thème des mangas. La bande dessinée japonaise est devenue un style adopté par e nombreux adolescents depuis plusieurs décennies, et le nombre de prêts de ces livres est un des plus importants dans les statistiques locales. Les jeunes lecteurs et ceux qui le sont restés apprécieront les panneaux de l'exposition visible du 4 septembre au 9 octobre aux jours d'ouverture : mercredis de 16 h 30 à 18 h 30 et samedis de 10 h à 12 h.   

SAINT-AVIT

Le Cercle sportif cantonal  reprend ses activités sportives le mercredi 4 septembre. Des séances de gymnastique (une heure) , de marche nordique (deux heures) ou encore de sport sur ordonnance adapté aux affections de longue durée (une heure) ponctuent la semaine : lundi, sport sur ordonnance à 18 h 15 et gym douce à 19 h 30 ; mardi, marche nordique à 15 h ; mercredi, gym douce à 18 h 15 et gym tonique à 19 h 30.  Ces séances sont accessibles à tous, pour tous publics, de tous les âges et de toutes capacités physiques. Elles améliorent le bien-être physique, psychologique et social et aident chacun à garder la forme, à prévenir les maladies chroniques ou en atténuer les méfaits. Deux séances d'essai sont offertes avant l'inscription. Renseignements  au 06.76.78.47.43.

SAINT-MERD LA BREUILLE

15 août / Pays'sage

Les Chemins de rencontre, manifestation culturelle estivale de Pays'sage, se déroulait à Saint-Merd la Breuille pour le 15 août et à Poussanges le lendemain. Les amateurs des randonnées animées étaient présents au rendez-vous. Sous la bruine, au départ de la salle des fêtes de Saint-Merd, ils ont eu droit à un premier conte déclamé par Marinette Mine, accompagné du son de la contrebasse de sa complice Merline l'enchanteuse. Puis dans un petit chemin creux, les baladeurs ont fait leurs premières rencontres féériques, surréalistes, et colorées : des personnages sortis de la forêt illustraient les histoires de Marinette, intarissable sur le sujet.

La journée s'est close par une visite du bourg, avant la projection d'un film documentaire sur le loup, cet animal méconnu et mal aimé : les convaincus ont aimé, les détracteurs n'ont pas entamé un débat perdu d'avance. Un petit concert avant d'aller au lit et le lendemain à Poussanges, on retrouvait le loup, mais aussi des ateliers pour les enfants. Une balade contée dans l'aprés-midi, un spectacle poétique et polyglotte au goûter et un concert trad breton et provençal pour terminer auront compléter ces deux journées inattendues, originales, et un peu dépaysantes pour ceux d'ici qui voient leur environnement d'un autre œil.  

Info plus : article de la Montagne : 

https://www.lamontagne.fr/saint-merd-la-breuille-23100/loisirs/journee-sur-les-chemins-de-rencontre_14547282/

CONDAT EN COMBRAILLE

17 août / Fête patronale

La mi-août reste un temps fort de rassemblement des condatois pour qui c'est un temps de fête. Les jeunes du Comité des fêtes se démènent chaque été pour organiser des manifestations ludiques et de loisirs afin de faire plaisir à toutes les générations. Celles-ci étaient réunies le 15 août pour quatre moments classiques : l'expo-vente du club saint Martin est une tradition où les produits faits maison et faits mains partent comme des petits-pains ;

la messe célébrée par le père Vincent a été appréciée d'un grand nombre de paroissiens qui avaient rempli l'église ; le verre de l'amitié servi par les conseillers municipaux permet aux administrés d'échanger avec les élus ; le repas a mis à table 250 personnes pour partager un bon menu et prendre le temps d'être bien ensemble. Les autres jours ont été moins animés mais jusqu'au dimanche, on pouvait trouver une occupation. Vendredi, les jeunes organisateurs ne se sont pas reposés, pris par la tournée des brioches toute la matinée, accueillis avec chaleur et sympathie par les habitants de la commune. En soirée, ils étaient d'attaque pour passer la nuit au bal. Samedi, il y a eu bal à l'abri des averses qui ont traversé la région, et qui ont troublé le tournoi de sixte. Dimanche, les randonneurs du matin ont trouvé une campagne bien rafraîchie et des chemins humides, pas de quoi freiner leur ardeur. L'après-midi, les boulistes étaient au rendez-vous pour clore cette période festive.

MONTEL DE GELAT

10 août / Livres en Combrailles

L'association Livres en Combrailles et le club cycliste Condat 63 ont rejoué le temps d'une journée un épisode de "la tête et les jambes" sous une forme originale pour marcher et rouler dans les pas de ceux qui se sont battus pour la liberté en 1944. Le 11 août, au départ de l'Etang Neuf, une randonnée cycliste emmenait les participants sur un parcours parsemé de monuments et stèles mémorielles en hommage aux  résistants et victimes des soldats allemands dans la France occupée en voie de libération. Les marcheurs sont allés à la première étape du périple, à Manérol (Dontreix) tandis que les cyclistes poursuivaient jusqu'à Roussines (Chard), Puy-des-Chaumes (Condat) et Bavard (Saint-Avit). A chaque étape, un rappel des faits et la lecture de témoignages sur cette époque marquaient les esprits pendant que les corps se posaient, fatigués des efforts renforcés par la chaleur du moment. Après-midi, rejoints par d'autres personnes, les groupes visitaient le bourg et son riche patrimoine du moyen-âge quand la ville, franche, était au carrefour des territoires des puissants du royaume.

Pour clore la journée, retour à la période de la deuxième guerre mondiale avec une conférence dédiée à un ancien instituteur du Montel, résistant de la première heure à Clermont-Ferrand, mort sous la torture le 11 août 1944, il y a tout juste 80 ans. 
Animée par Florence Faveron, universitaire qui travaille sur l'engagement des hommes comme dans la Résistance, avec la participation des maires de Dontreix, Chard et Condat pour évoquer les faits tragiques dans leurs communes, de Julien Nugues Schoenfeld, auteur d'un livre "le violon" pour rendre  hommage à son grand-père victime de la déportation, retraçant l'histoire de sa famille dans cette période noire dans une démarche de recherche de la vérité et Olivier Nug, qui, dans le cadre de la préparation d'une thèse, a présenté la vie de Michel Matinier. 
La Combraille est terre de résistance, explique Florence Faveron, un exemple dans la Résistance française, avec une géographie propice pour se cacher, une population solidaire.

La mémoire est toujours vive, animée par les commémorations régulières pour honorer le courage de défendre la liberté, grâce à la fraternité et le sacrifice des combattants de l'ombre. Refuser les discours établis, transmettre, s'engager, être les relais de ceux qui étaient des hommes ordinaires n'ayant fait que leur devoir, des héros qui s'ignoraient. 
Olivier Nug a fait l'éloge d'un grand résistant, bien épaulé par son épouse Marie-Louise, institutrice également. Originaire de l'Allier, Michel Matinier a été instituteur de 1921 à 1932 au Montel où il a laissé un grand souvenir. Instituteur engagé, libre penseur, syndicaliste, membre de la SFIO, franc-maçon, il militait pour défendre la laïcité et les valeurs de la République. Membre actif de la cité, il est aussi secrétaire de mairie, aide les élèves en difficultés, crée des activités pour éveiller la citoyenneté et l'éducation, monte des projets pour ouvrir les esprits comme le club photo, la projection de films, ouvre une bibliothèque, s'intéresse à la géologie locale, institue la caisse des écoles...

Nommé à Clermont-Ferrand, il enseigne jusqu'au début de la guerre. Son engagement franc-maçon lui vaut d'être mis à la retraite d'office sans traitement. De ce jour-là, il devient de fait un ennemi du régime qui le surveille de près. Ses premiers actes de résistance se traduisent par des publications, il participe au développement de réseaux d'exfiltrations vers l'Espagne, à la création des réseaux Condet  et Goëlette (il est l'agent de confiance du commandant Pyramide = Alexandre de Courson de La Villeneuve), cache des documents secrets comme les actes de la défense de Léon Blum au procès de Riom, cache et sauve des juifs (notamment la famille Fizman de Paris et André Blumel, secrétaire de Blum) malgré des risques importants. Employé à la mairie de Clermont, il est bien placé pour obtenir des informations utiles à la Résistance (primordiales pour les bombardements des usines Michelin) et pour fournir de faux papiers aux persécutés. 
Dénoncé, le couple Matinier est arrêté le 9 août 1944, en même temps que le Docteur Fizman. Les deux hommes sont torturés à mort, leurs corps jetés dans une fosse à l'aéroport d'Aulnat. Marie-Louise sera déportée, et reviendra vivante après la libération des camps.
Enterré plus tard au cimetière des Carmes, Michel Matinier, Alphonse dans la Résistance, restera un homme qui n'a pas parlé, constant tout au long de sa  vie, fidèle à ses convictions humanistes, laïques et républicaines. Héros de l'Education nationale, il a reçu, à titre posthume, la Légion d'honneur, la Croix de Guerre avec citation du Général de Gaulle, et fait Juste parmi les nations le 14 janvier 1987 par Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, aux côtés de son épouse et de leur fille.

GIAT

11 août / Harmonie et couleurs

Pendant une semaine, l'association Harmonie et couleurs présentait une exposition de peinture à la salle des fêtes qui s'est close le 11 août. Une vingtaine d'artistes, dont ceux de l'association qui se réunissent chaque vendredi pour peindre et échanger leurs points de vue sur l'art et le reste, composait la liste des auteurs des 171 tableaux offerts aux regards des visiteurs. L'exposition a vu défiler plus de 200 personnes dont une moitié le jour de la foire du 9 août : ce détour culturel de la manifestation a été apprécié tant par les organisateurs que les visiteurs.

 Il faut reconnaître que cette année l'éclectisme des styles, des thèmes étaient bien valorisés par la manière d'être affichée : l'exposition était aérée, laissant place à un cheminement intéressant et suffisamment large pour mieux admirer les œuvres. Le public a été sollicité pour désigner le plus beau tableau.

76 des 171 ont reçu un vote, sur les 200 suffrages exprimés : "Mystère", un tableau peint par Marie Gourdy, qui remporte l'élection pour sa "penseuse orientale en méditation sur son rocher au bord de l'eau" selon une description très relative.

Secteur de CROCQ

10 août / Repas de classe

Ils sont nés en 1964 et ils ont passé leur enfance sur ce bout du sud-est de la Creuse, autour de Crocq-Flayat. Dans les petites écoles communales qui étaient encore ouvertes, dans les anciens collèges de Crocq ou de Giat, ils sont appris les bases des connaissances nécessaires pour leur vie d'adultes. 2024 est l'année de leurs soixante ans : quand ils sont entrés dans la vie professionnelle, il leur été dit qu'ils auraient la retraite à 60 ans. Parmi les 16 personnes présentes au rassemblement de la classe, il en manquait quelques-uns, absents ou retenus ailleurs, une bonne majorité est encore au travail mais l'important était de fêter les six décennies de belle vie, avec ceux qui la partagent au quotidien.

Les conversations étaient mêlées de nostalgie d'une enfance, d'une jeunesse inoubliable, de souvenirs communs, et des ressentis du chemin parcouru, des familles construites, des aléas de la vie. Le temps qui passe et la vie d'aujourd'hui complétaient les sujets de débats dans lesquels pointaient toujours une formule, une anecdote, une histoire pour faire rire. Parce que la réunion était placée sous le signe de la bonne humeur, du soleil trop chaud et d'une fin de journée interminable avec un brin d'air frais qui faisait autant de bien que ses retrouvailles qui en appelle d'autres.  

PAYS DES COMBRAILLES

5 août / Amis des Musées de Clermont

Chaque été, des membres de l'association des Amis des Musées de Clermont, font un périple en Combraille pour des découvertes toujours renouvelées. L'édition 2024 a emmené une bonne quarantaine de membres des Amis des musées sur les 700 adhérents que compte l’association pendant une journée au cours de l'été. Première étape, Château-Dauphin, à Pontgibaud : il recèle des trésors de la même famille qui l’habite et l’entretient depuis la fin du XVIIIe siècle : miniatures, tableaux, vaisselle, meubles souvent en lien avec certains épisodes dramatiques de la Révolution française.

L’architecture est celle d’un ancien château à donjon roman et à corps de logis du XVe siècle. Les jardins, classés, associent l’agrément, le potager et les arbres fruitiers. Remontant la Sioule, à Saint-Pierre-le-Chastel, les visiteurs ont apprécié le panorama sur la chaîne des Puys et en bas de la butte. La présence du Marais de Palou, inondé par ces temps de grande pluviosité, a surpris les visiteurs qui méconnaissaient cette belle balade.  Allant plus à l'Ouest, après une pause déjeuner à Saint-Avit, c'est à Landogne que le groupe s'est arrêté : la nouvelle sculpture de Thierry Courtadon, installée au chevet de l’église, lors de l’exposition des crèches 2023-2024 a dévoilé sa monumentalité.

Retour en bord de Sioule ensuite à Montfermy,  bien connue pour ses fresques avant de conclure la sortie à  Volvic :  le Giatois Jérôme Patard, responsable du musée Marcel-Sahut a guidé les amateurs dans de la visite de l’exposition temporaire consacrée à la famille d’artistes riomois des Jaffeux.

SAINT-GERMAIN PRES HERMENT

4 août / Fête du pain

La batteuse est un incontournable de la fête du pain depuis sa création il y a plus de 40 ans. Avec le temps, les anciens qui ont connu ce grand moment de la vie d'une ferme, avec l'assemblée d'hommes forts et vaillants pour travailler, et du fameux repas servi après l'effort qui scellait la solidarité paysanne d'une époque, sont de moins en moins nombreux. Ceux qui savent faire marcher l'engin et le tracteur qui entraîne les courroies pour faire bouger les batteurs triant le grain de la paille sont devenues rares, et il reste peu de collectionneurs de ces assemblages modernes d'il y a plus de 60 ans. Parmi ceux-ci, il y avait Christian Louradour, amoureux des tracteurs de la marque Société Française, présent chaque année à la fête pour faire marcher la batteuse de Bernard Zabé, autre passionné spécialisé.

Le premier a malheureusement rejoint le paradis des tracteurs verts aux bruits de moteur si particulier. Cependant, il a su et pris le temps de transmettre sa passion à son petit-fils Lucas, qui du haut de ses presque 20 ans, n'a pas hésité à participer à la fête du pain. Avec fierté, il a amené les tracteurs du papy, en a démarré un pour faire tourner la batteuse de Bernard, donner la main à la bande des copains de son grand-père pour assurer le spectacle d'un labeur d'antan. Ainsi, cette année encore, la fête a gardé son âme d'origine voulue par son fondateur, Pierre Marleix, maire de la commune que dirige actuellement son petit-fils : encore une transmission réussie et une courroie en action dans le temps qui passe. On se souviendra aussi de Germain Fargeix qui a prêté la batteuse pendant longtemps et qui est parti en fin d'année dernière.

SAINT-GERMAIN PRES HERMENT

3-4 août / Fête du pain

Dans une petite commune de moins de 80 habitants, sans chef-lieu, sans église ni cimetière, plus de 5 000 personnes ont fréquenté la fête du pain organisée au bord de l'étang de Farges les 3 et 4 août. Cette manifestation quadragénaire est devenue depuis une quinzaine d'années un rendez-vous populaire incontournable de la Combraille mêlant distractions et culture.  Il y a tellement d'activités réparties sur l'espace et les deux jours que chacun trouve son compte.

Depuis le vide-grenier du samedi aux activités nautiques du dimanche liées au canoë-kayak, de l'initiation à la pêche à la pêche aux canards pour les enfants qui ont aussi eu droit à tester le biathlon ou le tir à l'arc en ces temps olympiques, il y a eu des longs temps musicaux : apéro musical, concerts de qualité avec des artistes talentueux comme Jérôme Pietri, Bob's not dead, les Petits fils de Jeanine ou Jeyo, et les petits jeunes de l'école de musique communautaire formant Cam'zo, sans oublier les fidèles W'oilà et le folklore de Gelles.

La côté artisanal a plu au public avec ses ateliers poterie, ses sculpteurs sur pierre ou sur bois, ses créateurs de petits objets. Deux points d'orgue marquent cette fête : le battage à l'ancienne (avec des vieux tracteurs exposés et quelques voitures de collection) et la cuisson du pain dans le four chauffé au bois grâce au club des cinq boulangers, artisans et ouvriers qualifiés qui ont pétri plusieurs centaines de kilos de pains traditionnels, tous vendus.  La taverne a fait le plein avec 400 repas servis samedi soirs et trois fois plus de barquettes frites et grillades, la buvette a passé un grand stock de bières et autres boissons fraîches car cette année, l'édition a été marquée par un beau temps idéal, essentiel au bon succès de la fête.  

Quelques lignes ne suffisent pas à traduire l'ambiance conviviale, populaire de cette fête, aussi forte que celle ressentie aux jeux olympiques actuellement. Les habitués se sont réjouis, les touristes et les nouveaux venus ont découvert un univers sans prise de tête, une organisation efficace avec les 80 bénévoles dévoués, un temps de détente comme s'ils étaient sur une autre planète.

LA CELLE D'AUVERGNE

3 août / la Diane

Au milieu des vacances, les sociétaires de la Diane et quelquyes invités, étaient réunis à la cabane de chasse de Parsanges pour partager un moment de convivialité en dehors de la période de chasse. Un sanglier à la broche était le vecteur de ce rassemblement gourmand qui s'est déroulé avec le beau temps dans une belle ambiance scellant une sorte d'union communale et associative.

Déjà, dans les conversations pointaient la prochaine ouverture mais d'autres sujets mêlant la nostalgie, les souvenirs et l'actualité locale étaient abordés sur le ton de la légèreté qui était de mise pour ce jour-là, et oublier les soucis du quotidien, passer du bon temps simplement.  

GIAT

1 août / Adatec

Voilà maintenant plusieurs semaines que la fête médiévale est terminée. Les responsables de l'Adatec, l'association qui est à l'origine de la manifestation, ont réuni une partie des bénévoles qui ont permis la réussite de la fête le week-end du 14 juillet. Les techniciens des décors et des équipements, les couturières, les agents de restauration et les serveurs des buvettes, les personnels d'accueil et l'ensemble des petites mains qui s'activent en coulisses ont été remerciés par le président Pierre Faucher.

La réunion s'est tenue sur le sommet de la motte castrale pour prendre note des avis de chacun, positifs et négatifs, afin de mieux préparer la prochaine édition en 2026. Une fois le bilan dressé à chaud, en attendant le résultat définitif financier qui devrait être dans l'ordre de ceux des années précédentes, tous ont partagé un moment de convivialité sans stress ni pression.

BASVILLE

31 juillet / Exposition

Ils sont de Basville ou ils habitent à proximité : des artistes et artisans se retrouvent chaque été à la fin juillet pour installer leurs créations à la salle polyvalente dans le cadre d'une exposition aux accents locaux. Du circuit court, du terroir, de la production exclusivement d'ici. C'est hétéroclite : des sculptures, des peintures, de la littérature pour la partie artistique ; des bijoux, de la vannerie, de la broderie, du bois tourné pour la partie artisanale ; des savons au lait d'ânesse, du miel et du pain d'épices pour le côté bio de la manifestation.

Pendant deux semaines, il y a eu un représentant de tout ce brave monde pour accueillir le visiteur curieux, souvent habitué à venir comme un pèlerin pour ce rendez-vous communal traditionnel  qui est l'une des rares animations dans le bourg. Il n'y a rien d'exceptionnel  dans cette exposition, mais une chose est sûre : c'est du fait main, de la qualité, du cœur à l'ouvrage qui met en valeur ces créateurs qui ne cherchent pas la gloire, seulement le plaisir de faire plaisir. 

SAINT-GEORGES NIGREMONT

28 juillet / Concert

Il y avait un lien entre le concert du duo féminin Horspiste donné le 19 juillet et celui présenté par un autre duo masculin le 28 juillet dans l'église de la butte noire de Saint-Georges : Estore Piazzola et un air de tango argentin figurait au programme des deux manifestations.  Après la harpe et la flûte des musiciennes , l'accordéon de Thierry Bretonnet et la clarinette de Philippe Dourneau ont résonné sous les voûtes du chevet de l'église pour des musiques loin d'être sacrées mais bien adaptées pour faire danser les anges. Point de folklore avec l'accordéoniste  qui manipule son instrument avec un rare talent affirmé : du swing au tango, l'accordéoniste peut tout jouer et rendre l'instrument moderne et classique à la fois.

Deux jours après la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques qui débutait sur un air d'accordéon avec Félicien Brut, musicien originaire des monts d'Auvergne qu'on découvre depuis le panorama du Nigremont, le public ne pouvait qu'apprécier cette sonorité particulière. Sublimée un peu plus par le souffle de Philippe Dourmeau dans sa clarinette, et aussi une fois dans une cornemuse. Les deux musiciens sont complices, cela s'entend, s'écoute tout au long du concert. Des spectateurs les avaient applaudis l'an dernier et ils étaient revenus surs de la qualité de l'interprétation des pièces de compositeurs du siècle dernier, bercés dans un voyage musical entre Amérique du Nord et Argentine, valorisé par Paris au temps des années folles.  Les musiciens ont partagé avec intensité et vigueur leur amour de ces styles musicaux, chaleureusement applaudis entre chaque morceau,  ovationnés à la fin du concert.

CROCQ

27 juillet / Marché de potiers

Même si le mois de juillet aura été moins chargé que l'année dernière, le Comité des fêtes a encore été bien présent sur le terrain. Après la fête au début du mois, il était associé à l'organisation du 1er marché de potiers et d'arts du feu le dernier week-end. Plusieurs dizaines de producteurs de poteries et céramiques, objets utilitaires et décoratifs, étaient placés au cœur du bourg médiéval pour mettre en valeur leurs créations. Les taillandiers et couteliers complétaient le marché avec des stands uniques et parfois des démonstrations.

Samedi et dimanche, un flux continu de visiteurs a déambulé pour découvrir des réalisations uniques et échanger avec les artisans d'art venus de la France entière, de la Provence à la Normandie, de la Bretagne à l'Auvergne en passant par la Dordogne et le Limousin. Un peu à l'écart, à côté de la mairie, les curieux se seront intéressés à un drôle d'objet de terre cuite d'où partaient des cordes : un instrument de musique résonnait de temps à autre, surprenant et remarquable. Les membres du Comité étaient en charge de l'accueil, gérant le point de restauration et la buvette. La brigade de cuisine de l'association a une fois de plus satisfait les papilles des clients de leur restaurant éphémère, bien placé pour apprécier le spectacle musical et de feu samedi soir. Le public a profité d'un temps agréable et d'une pause idéale en fin de journée.

VILLOSSANGES

28 juillet / Sainte Anne

La fête de la sainte Anne marque le changement d'exposition estivale dans la salle de la mairie et pour l'occasion, l'apéritif municipal fait double usage pour le finissage de la première et le vernissage de la seconde. Une sorte de transmission de flambeau entre les artistes. Ce 28 juillet était le dernier jour pour voir les toiles de Christiane Pereira, peintre de Miremont  qui a présenté pour la première fois ses œuvres,  auxquelles elle avait ajouté des tableaux peints par sa fille et deux petits formats réalisés par sa petite fille qui montre une certaine adresse, prometteuse pour la suite. L'artiste aime le dessin depuis sa plus tendre enfance, mais c'est dans  sa fonction d'assistante maternelle qu'elle a pris goût à la peinture : "à force de peindre avec les enfants, je me suis dit que je pouvais m'épanouir personnellement".

Ses toiles, plutôt paysagères, florales, dévoilent un beau coup de pinceau mais aussi des techniques inhabituelles, Christine est un peu touche-à-tout pour réaliser ses tableaux. Sa fille penche plus pour l'abstrait, avec un autre regard tel l'œil affiché sur un des panneaux. Pour remercier la commune, Christiane a offert une "vue de Grégottier" qui complétera la collection exposée en permanence au café communal.   Jusqu'au 15 août, aux jours et heures d'ouverture de la mairie, ce sont les photographies de Claude Palluau qui ont été exposées : "les cabanes au fond du jardin" sont un thème riche de nostalgie, comme un voyage dans les Combrailles d'autrefois.

La fête de sainte Anne reste un moment fort de la vie communale et estivale où les habitants et les natifs aiment se réunir. Grâce à la municipalité, aux adhérents du comité des fêtes et à la sympathique bande des conscrits, le week-end n'a pas été chômé pour tout le monde. Entre les diverses animations classiques, randonnées ou pétanque par exemple, le repas du samedi soir autour des jambons à la broche et animé par la banda du Cendre, reste un incontournable local qui a rassemblé plus de 250 personnes, émerveillés par le feu d'artifice servi après le dessert, ouvrant une nuit blanche pour les jeunes.

Parmi eux, les conscrits étaient encore sur les rangs dimanche matin pour réveiller le bourg, juste avant midi, dans une ambiance joyeuse et peut-être plus réservée que certaines années :  le passage n'en demeurait pas moins exubérant et bruyant comme il était attendu. Les parents et grands-parents de ces jeunes se rappelaient alors quand ils étaient à cette même place, dans une autre époque et un style différent. La nostalgie se cachait derrière des conseils qu'ils donnaient à cette jeunesse, oubliant qu'ils n'avaient pas écouté les mêmes donnés quand ils avaient moins de vingt ans. C'est comme çà à Villossanges depuis la fin du 19ème siècle, fêter les conscrits est inscrit dans les gènes.  

SAINT-AGNANT PRES CROCQ

27 juillet / Sardinade

Voilà plus de quinze ans que la Sardinade rassemble plusieurs centaines de personnes chaque dernier samedi de juillet. Cette manifestation organisée par le Comité des fêtes a été crée à l'origine par la communauté portugaise de la commune,  et plus précisément  le regretté Séraphin Martin-Alvès et son épouse Irène, toujours au service et dynamique.

Les membres du Comité se sont mis une nouvelle fois en quatre, bien aidés par de jeunes recrues, pour préparer une soirée estivale et un peu exotique réussie : près de 400 personnes sont venues partager un beau moment  entre  la dégustation des sardines grillées et des pasteis de nata, applaudir les danseurs et musiciens du  groupe folklorique « Estrelas do Norte », Portugais de Montluçon, danser une partie de la nuit parce qu'enfin il y avait un réel air d'été ce 27 juillet dans le sud creusois.

VERNEUGHEOL

27 juillet / Club des Vergnes

Depuis quelques années, le club des Vergnes a institué l'organisation d'un repas champêtre et estival au bord de l'étang de Farges à quelques jours de la fête du pain, bénéficiant ainsi de l'installation des tentes de réception mises à disposition par la commune de Saint-Germain dont le maire a été remercié publiquement par le président de l'association André Détiange. La météo aura été clémente dans une journée annoncée orageuse par Météo France  le 27 juillet.

Cela a permis de passer une bonne journée sans stress ni contrainte autour d'une bonne carbonade flamande cuisinée par le traiteur de Savennes. Ce repas de milieu d'année reste un moment apprécié des adhérents du club , mais aussi de ceux des clubs voisins de Briffons, Olby, Mérinchal dont certains membres étaient présents. Une façon d'échanger et de se rencontrer sans formalités.

GIAT

22 juillet / Bibliothèque

Le principe d'une bibliothèque de prêt, comme celle installée rue de l'Hôtel-de-Ville,  est de proposer aux lecteurs un grand choix de livres de tous types : romans en tout genre, documentaires, biographies, recueils, bandes dessinées, mangas, livres pour les enfants... mais ce n'est pas un lieu de mémoire, d'archives. Le choix des lecteurs est plutôt orienté vers des œuvres récentes et il est important de lui présenter des livres en bon état dans une forme actuelle. C'est une des raisons pourquoi les bibliothèques de prêt ne prennent plus les dons de livres généreusement offerts par ceux qui vident leurs salons, leurs maisons, qui réduisent leurs stocks mais qui ne veulent pas jeter. C'est un bon principe et ils pensent faire bien en apportant leurs cartons à la bibliothèque publique. Sauf que les points lectures d'un territoire sont souvent en réseau, reliés à la médiathèque départementale et ils disposent d'un choix exubérant pour satisfaire les abonnés, les catalogues de chaque structure sont à leur disposition en ligne. Aussi, les responsables indiquent qu'ils refusent désormais les dons des particuliers : les boîtes à livres ou les ressourceries peuvent être des idées pour le recyclage, des associations caritatives existent aussi pour transmettre des livres solidairement à des organisations culturelles liées à la francophonie. Jeter un livre peut paraître une aberration pour les amoureux de lecture, et c'est compréhensible, mais le livre est aussi un produit de consommation qui a sa propre vie, son recyclage peut produire d'autre papier pour en imprimer de nouveaux.  

FLAYAT

21 juillet / Fête patronale

Les bénévoles des associations flayatoises, à commencer par ceux du Comité des fêtes qui chapeautent l'organisation, ont assurés une belle fête patronale cependant troublée par le temps orageux du week-end du 20 juillet, notamment samedi en fin d'après-midi.
Les classiques rendez-vous, concert du vendredi, randonnée, pétanque et bal du samedi, ont été suivis par les amateurs de chaque genre. C'est dimanche que le point fort de la fête se déroulait. En matinée, après la messe, l'apéritif municipal permettait au maire de présenter à ses citoyens quelques informations municipales, de saluer les efforts des associations si importants dans la vie communale, et d'adresser d'autres salutations amicales aux membres de la délégation de la commune jumelle Belbèze venus faire une visite de courtoisie pour l'occasion et célébrer l'anniversaire du jumelage.

Après-midi, place au rire et à la détente : un faux mariage était organisé, avec tout le processus inhérent à la cérémonie. Depuis la fausse demeure du fiancé qui est allé rejoindre sa donzelle dans une autre maison pour former un cortège disparate qui amenait tous le monde devant Monsieur le faux-maire jusqu'à la place de l'église pour la fausse célébration religieuse  face à deux faux religieux, tout était désordonné, un brin improvisé, ce qui ajoutait du burlesque à la situation déjà déjantée. Deux heures de bon temps et un spectacle de rue plus tard, le banquet était servi pour clore la fête, un bon cru pour 2024.

CROCQ

20 juillet / Plateau des arts

Les membres du Plateau des Arts ne pensaient pas que les Dieux allaient s'intéresser de près à l'exposition estivale qu'ils présentent pendant quatre semaines à la grande salle au-dessus de l'école primaire. En effet, précédant le vernissage le 20 juillet, un orage conséquent s'abattait sur Crocq, obligeant les invités à attendre dans les voitures que la pluie cesse pour rejoindre l'exposition. Certains véhicules étaient marqués par la grêle qui a frappé le centre du bourg. La présidente, Marie-Jo Avit témoignait des fortes précipitations, trempée qu'elle était, obligée de franchir le rideau d'eau pour préparer ce vernissage. Dans son discours, pour cette deuxième édition sous l'égide de l'association, elle remerciait le soutien de la commune et du département, et de différents partenaires, sans qui rien ne serait.

Elle félicitait les 35 artistes qui exposent leurs œuvres, riches et variées, de la peinture sous toutes les formes, tous les styles et avec des techniques variées,  de la photographie brute ou revisitée, de la sculpture, de la broderie... Il faut prendre le temps de regarder et d'apprécier chaque création tant les talents, les expressions, les impressions peuvent être forts, sensibles, ou simplement beaux. A l'entrée, quelques dessins issus de la Grande lessive, réalisés par des enfants au cours de séances de peinture encadrées par des membres de l'association ; dans la salle, un peu excentré, un mobile pend, symbolisant l'eau qui coule  : une réalisation d'enfants dans le cadre d'animations de la bibliothèque.

L'esprit de cette exposition est bien l'intégration de l'art dans la vie locale, tant par ceux qui y exposent, avec plusieurs nationalités représentées pour effacer les frontières et le travail des enfants, que par ceux qui viendront la voir, habitants et touristes pour passer un bon moment. La présidente du département, le maire de la commune et son adjointe, le président de la communauté de communes ont validé le travail des organisateurs et leur implication dans la valorisation du territoire.

CROCQ

20 juillet / Autour des Tours

Le temps était à l'orage samedi après-midi, mais cela allait encore bien au début de la conférence présentée en salle par Thierry Thévenin, spécialiste de botanique, invité de l'espace culturel. L'homme a d'abord rappelé à la vingtaine de participants son histoire qui l'a amené à s'intéresser aux vertus des plantes sauvages qui bien utilisées peuvent soulager les souffrances du corps.

Thierry Thévenin en a fait l'expérience il y a fort longtemps dans l'Atlas marocain où un problème de santé au milieu de nulle part a été réglé par les onctions et tisanes produites sur place, à base de plantes, par les habitants qui l'ont accueilli.  Il a alors trouvé son chemin de vie qui l'a amené en Creuse et à se passionner d'herboristerie, chose incompatible avec l'économie industrielle du médicament. Quelques plantes cueillies en bordure de route, jusqu'au pied de l'escalier de la mairie où se tenait la conférence, ont servi d'exemples pour illustrer les propos : en commençant par la reine des près jusqu'à la spirée, des plantes indigènes à celles venues d'ailleurs et qui colonisent le territoire, beaucoup de bonnes choses dans les fleurs, les feuilles, les tiges ou les racines.

Mais tout n'est pas bon, selon les plantes : ce n'est pas sans risque quand on ne connaît pas, quand on ne sait pas comment les utiliser. Il ya les remèdes et les poisons. En tisane, décoction, onction, ou tout simplement en ingérant directement, les vertus se déclinent selon les doses qui s'adaptent à chacun. Au bout d'une petite heure,  le groupe est allé sur le terrain, au moulin de chanvre de Jacques Longchambon, au bord de la Tarde. Le temps d'une étude de la plantation de chanvre, l'orage est arrivé : à l'abri dans le moulin, les discussions se sont poursuivies sans pouvoir étudier la flore locale, mais avec un passionné, le temps n'est jamais perdu : il y a toujours un sujet de débat intéressant.

GIAT

14 juillet / Fête médiévale

Les organisateurs de la fête médiévales étaient contents le soir du 14 juillet : le week-end était réussi, les visiteurs semblaient satisfaits, les bénévoles de l'ADATEC étaient fatigués et soulagés, souriants du résultat de leur travail bien accompli. Samedi, la soirée était bien sympathique, avec un temps gourmand, autour de la célèbre soupe des gueux et de planches apéritives,  ponctué de spectacles apaisants, dont celui avec du feu mettait de la lumière dans les yeux des spectateurs avant d'aller se coucher.

Dimanche, les stands des marchands et exposants créaient une certaine animation continue, aux côtés des jeux géants en bois de l'Artilleur du Roy, un fidèle de la manifestation, et des séances d'initiation de tir à l'arc des archers flayatois qui ont vu passer 256 personnes. Des spectacles ponctuaient la journée : jongleries et chants, farces médiévales d'Arcadia, cirque équestre de Vikinger, rapaces de Saint-Maurice de Lignon amusaient, intéressaient, surprenaient le public. En haut de la motte castrale, l'art était à la portée des enfants : coloriages et lectures les posaient sous la bienveillance des gens d'Harmonie et Couleurs et de la bibliothèque.  Près d'un millier de personnes ont déambulé durant cette journée enfin estivale, amenant du bien-être ressenti avec des visages rayonnants sous le soleil dominical.

VILLOSSANGES

14 juillet / Café communal

Chaque été, des musiciens se rassemblent à Freteix, hébergé chez un collègue du conservatoire de Saint-Ouen, pour une session d'échanges professionnels en toute détente afin de profiter des bienfaits de la campagne de la Combraille. Ce séjour était donc doublé d'un stage proposé dans le cadre de l’Alliance artistique européenne, était dirigé par Angelo Cavarra, titulaire des chaires de clarinette du conservatoire de Saint-Ouen et de Franconville, musicien à la Philharmonie de Paris. Les hôtes et leurs invités ont conclu cette semaine par des concerts donnés à Villossanges et au Montel-de-Gelat le 14 juillet. En fin de matinée, au café communal de la première commune, l'ambiance se voulait plus allégée qu'en début de soirée à l'église de la seconde, et dans les deux cas, le public a apprécié ce moment musical de qualité offert.

Six artistes, cinq nationalités : Asami Okabayashi à la clarinette est japonaise, Michelle Giraldo à la flûte traversière est vénézuélienne, Juan Angel Juarez Sandoval à la clarinette est péruvien, Hélène Lallemand au violon et François Bettencourt au piano sont français, et pour la voix, un russe. Du classique au contemporain, tout un éventail de pièces de grands compositeurs, comme Abreu, Jobil, Gilbert, Klezmer, Brahms, Shostakowitz, Debussy, Fauré, Schuman, ont été jouées,  à deux ou trois, et ensemble,  pour le plus grand plaisir des spectateurs en ce dimanche enfin estival.  

GIAT

12 juillet / Lacustra

Les 80 hectares du plan d'eau de la Ramade regorgent de poissons et c'est un lieu prisé des pêcheurs d'eau douce. Les gestionnaires sont aussi des pêcheurs avérés et ils aiment partager leur passion. Pour ce faire, ils proposent chaque été des séances d'initiation et de découverte de leur loisir préféré aux enfants qui voudraient s'essayer à taquiner le goujon ou autre poisson. Un animateur est présent, qui exerce dans le cadre d'une formation de guide de pêche instruite au lycée de Brioude-Bonnefond. Jamy Genebrier, 22 ans et roannais, passe l'été à la Ramade et il est présent du mercredi au samedi pour prodiguer ses conseils et apprendre les bases de la pêche, professer différentes techniques, reconnaître les poissons.

Le début de la saison est marqué par le mauvais temps et par ricochet, une affluence moindre de touristes dans la région, donc moins de participants aux ateliers pour l'instant. Ce qui permet aux stagiaires d'une ou plusieurs séances d'avoir des cours particuliers et intéressants. Ce n'est pas l'objectif : le moniteur attend les apprentis avec impatience, du mercredi au samedi, de 9 h 30 à 11 h 30, jusqu'au 31 août. Des sessions de perfectionnement peuvent être organiser très tôt le matin pour la maîtrise de la pêche sur l'eau ou plus spécifiquement adapté aux différentes espèces de poissons. Tarifs : 8 €/ séance, 20 € pour trois séances. Prendre contact et rendez-vous auprès de l'animateur : 07.85.31.17.71 - jamygenebrier@gmail.com

GIAT

11 juillet / Des pelotes des fils

Les petites mains de l'association "des pelotes des fils" avaient installé leur exposition des ouvrages qu'elles ont tricotés, crochetés, brodés et cousus depuis le début de l'année sous la halle à l'occasion de la foire du 11 juillet.

Le fait-main a la côte et de fil en aiguille, beaucoup d'objets et de pièces, allant de la couverture de laine à la pochette en tissu, en passant par l'incontournable tablier de cuisine et le sac à pain et tant d'autres choses toujours utiles, ont été achetés par des visiteurs soucieux de qualité et de beauté. Les bénéfices de cette vente seront reversés à une association caritative. Maintenant, les couturières et tricoteuses vont faire une pause estivale avant de reprendre leurs activités hebdomadaires, le jeudi après-midi, à la rentrée.   

HAUTE-COMBRAILLE

10 juillet / Tour de France

Le 10 juillet, il y avait foule sur le tracé du Tour de France pour l'étape Evaux-Le Lioran qui traversait la Haute Combraille depuis le Montel-de-Gelat à Herment dans sa partie puydômoise.  La météo n'aura pas été trop méchante, les averses passant entre la caravane et le peloton, laissant regarder le défilé sans se mouiller.  En milieu de matinée, la caravane soulevait l'enthousiasme des enfants notamment prompts à se faire remarquer pour récupérer les goodies lancés depuis les véhicules qui passaient à vive allure. Dans les bourgs, comme aux carrefours des routes, et par endroit le long de la route où il était possible de se positionner, la ferveur ne se démentait pas. Deux heures plus tard, vers midi, avec un peu d'avance sur l'horaire annoncé, le peloton ne regardait pas trop le paysage et filait à grande vitesse vers le Cantal. Les deux retardataires étaient ovationnés par le public qui était un peu désemparé une fois la tension tombée et le calme retrouvé.

Au Montel, il y a avait bien longtemps qu'on avait vu le village aussi animé, lui donnant un visage rayonnant comme on aimerait le voir plus souvent avec autant de monde déambulant dans le bourg.

A Condat, la foule était remarquable et la buvette était bien fréquentée jusqu'au début de l'après-midi. C'est ici que la directrice départementale de la gendarmerie était positionnée pour suivre les opérations.

Plus loin, au carrefour des quatre routes, la ferveur était bien présente, les bénévoles de Saint-Etienne avaient bien fait les choses et les stocks alimentaires étaient épuisés peu de temps après l'ouverture de la route. Un espace avait été aménagé pour des spectateurs en situation de handicap grâce aux bénévoles de l'ADAPEI qui ont ainsi fait partagé l'évènement avec leurs proches.

A Herment, la situation ressemblait aux précédentes, et vers Saint-Germain, des résidents de l'Ehpad de Giat étaient présents sur un site aménagé par la commune.

HAUTE-COMBRAILLE

9 juillet / Cyclisme

Un jour avant le peloton masculin, une équipe de neuf cyclistes féminines et deux cyclistes masculins,  réalisent l’intégralité du même parcours ou à peu près. Le 9 juillet, la veille de l'étape Evaux-Le Lioran, le groupe s'est élancé de Saint Julien la Genête et il a traversé la Haute Combraille entre 9 heures et 10 h 30 (de Dontreix à Herment). Ces sportifs sont membres du club "Donnons des elles au vélo - Evry Courcouronnes" (91)en Essonne défendant les valeurs d’égalité dans le sport, agissant pour la féminisation de la pratique du vélo, visant à créer des dynamiques territoriales autour du cyclisme au féminin, proposant l’inclusion et la réhabilitation par le cyclisme en s’ouvrant aux publics relevant du sport santé, du sport adapté et du handisport.

Dans une relative indifférence,  mais remarqué quand même à cause des motos de sécurité qui l'encadraient, le groupe a roulé sous le soleil et au carrefour des quatre routes de Voingt-Saint-Etienne, il a été salué par l'équipe de bénévoles en train d'installer les infrastructures d'accueil des spectateurs attendus pour le passage du Tour de France ce 10 juillet.

CROCQ

7 juillet / fête patronale

Cette année, les 80 bénévoles et sympathisants du Comité des Fêtes ont un été moins chargé que l'an passé, mais il n'en reste pas moins que le premier week-end de juillet reste celui de la mobilisation générale à tous les étages pour réussir une fête qui a encore été grandiose, malgré les aléas climatiques. La pluie s'est invitée, mais elle n'a pas trop gâché l'évènement, restant en dehors des grands moments du week-end. Les organisateurs annonçaient 10 000 personnes. Au regard des images, des commentaires et des chiffres de la consommation, l'estimation de la fréquentation cumulée arrive tout de même à environ 8 000 visiteurs. C'est samedi soir qu'il y aura eu le plus de monde, après la période pluvieuse qui a interrompue le  concours de pétanque où jouaient 114 doublettes.

La déambulation nocturne a été formidable, extraordinaire, exceptionnelle selon les qualificatifs entendus dans le public : les groupes de musique, les chars illuminés, les effets pyrotechniques et le show laser ont enchanté petits et grands. Beaucoup, notamment les jeunes, sont restés jusqu'au bout de la nuit, résistants aux 6° de température affichée. Dimanche, après le repas servi à près de 1 000 personnes,  le défilé des chars sur le thème d'un village presqu'olympique a suscité bien de la joie parmi les spectateurs qui se vidaient la tête de l'actualité tendue de la période. En soirée, le feu d'artifice clôturait de façon étincelante et féérique ce gros week-end merveilleux. Prochain rendez-vous : le marché de potiers et artisans du feu les 27 et 28 juillet.

SAINT-AVIT

7 juillet / Fête patronale

Cette année, la fête patronale s'est déroulée sur un rythme moins excitant que l'année dernière, quand la manifestation bénéficiait du passage du Tour de France pour créer l'animation exceptionnelle qui allait de pair. Aussi, le rendez-vous donné par les organisateurs  a été honoré quasi exclusivement par les saintavitois et des participants du territoire. L'amicale des sapeurs-pompiers de Condat-Saint-Avit s'est occupée du concours de pétanque : l'affluence n'a pas été aussi forte qu'on aurait aimé, les incertitudes météorologiques confirmées par des averses en fin d'après-midi, et la concurrence d'autres compétitions locales en sont les raisons.

Mais qu'importe le nombre, pourvu qu'on ait les plus sympathiques ! Entre la pétanque et le repas de soirée, la messe a été célébrée par le père Varnas : "une belle cérémonie" diront les participants à la sortie. En soirée, à l'abri dans la salle des fêtes, l'ambiance a aussi vite grimpée que la température intérieure due aux nombreux convives fidèles de ce rendez-vous essentiel dans la commune.

Les musiciens du Réveil bourboulien et la fougue des jeunes animateurs du comité des fêtes faisaient le reste pour passer une très bonne soirée qui s'est prolongée pour certains. Dimanche, il était facile de reprendre ses esprits autour d'un petit-déjeuner dont la brioche avait été livrée, parfois bien tardivement,  par les joyeux lurons du comité, pas encore trop fatigués. L'après-midi, des randonnées permettaient de se mettre en forme pour finir la semaine bien dans son corps.

MONTEL DE GELAT

6 juillet / Livres en Combrailles

L'association "Livres en Combrailles" ne s'attendait pas à recevoir autant de monde pour son premier café littéraire organisé le 6 juillet à l'Auberge où la salle mise à disposition s'est avérée bien petite pour accueillir près de 40 personnes. Le thème de cette session était la Résistance sur le territoire local. Après une lecture qui rappelait succinctement  l'histoire de  la deuxième guerre mondiale et ses répercussions en France et en Combraille, d'autres lectures ont évoqué les évènements locaux avant d'engager un débat dont les témoignages de descendants de résistants montellois ou de témoins de l'époque ont soulevé une vive émotion dans l'assemblée.

Un couple de savoyard nouvellement installé dans la commune a remercié les organisateurs pour leur avoir donné connaissance des faits qui ont marqué l'Auvergne, faisant un parallèle avec la Résistance dans  les Alpes. Une suite sera donnée à cette séance de lecture pour rendre hommage à Michel Matinier, qui fut instituteur au Montel, résistant de la première heure mort sous la torture en 1944 : une randonnée pédestre et cycliste emmènera les participants sur les différents hauts lieux de la Résistance du secteur le 11 août avant une conférence dédiée à l'instituteur. 

FLAYAT

3 juillet / Archers flayatois

Passionné de tir à l'arc et adhérent du club des Archers riomois où figurent des champions nationaux et européens, Aurélio Esteban a souhaité faire partagé son amour pour ce sport aux habitants du territoire où il coule une retraite heureuse depuis deux ans. Ainsi est né le club des Archers flayatois dont la deuxième assemblée générale ordinaire s'est tenue en fin de saison au café de l'Espace. Le bilan dressé par le président-fondateur est positif : les adhésions progressent pour approcher les 70 participants qui viennent chaque mercredi s'initier à ce sport. Il a remercié ses adjoints et tous ceux qui l'aident dans son action, dont son épouse Laurence, secrétaire. L'association n'est pas un club de tir à l'arc et ne participe pas aux compétitions,  l'activité s'organise dans le cadre des loisirs et du maintien en forme. Les séances se déroulent à la salle des fêtes en période hivernale et en extérieur quand la météo est favorable, déclinées par catégories d'âge. L'association est partenaire des Galopins en Marche, le centre de loisirs communautaire qui a une antenne à Flayat, et cinq enfants sont fidèles aux sessions de tir. Un des objectifs d'Esteban est la promotion de ce sport, les Archers flayatois proposent des interventions extérieures et ils sont présents dans certaines manifestations comme  des fêtes patronales, la course aux étoiles et le carnaval de Flayat,  la kermesse des écoles de Crocq.

A la fête du pain de Farges à côté d'Herment (63), ils ont reçus plus de 400 personnes pour s'essayer au tir à l'arc : deux journées intensives pour les accompagnateurs. Ils seront encore présent à la prochaine fête au début août, comme ils iront à la fête médiévale de Giat le 14 juillet. Jacques Continsuzat a présenté un bilan financier positif grâce à des ressources comptabilisés sur deux exercices comme le mécénat (620 €) et la subvention communale (2 x 550 €). Le département a accordé cette saison 100 €. Les dépenses concernent surtout les achats d'équipements et de fournitures spécifiques au sport. Les cotisations restent inchangées à partir de 30 € par personne. La reprise des activités régulières est prévue le 11 septembre autour de l'accueil de nouveaux adhérents, l'accompagnement de tous pour progresser, la mise en avant des règles de sécurité. Des adhérents ont souhaité être plus impliqués dans l'activité, notamment pour soulager le président de tâches techniques qu'il peut déléguer. 
Contact : lesarchersflayatois@orange.fr —   06.79.92.85.99.

VERNEUGHEOL

30 juin / Fête patronale

Le mois de juin se termine chaque année avec la fête patronale à Verneugheol, et si autrefois cela sentait les vacances pour les écoliers, il leur reste une semaine de classe à faire à notre époque. Cela ne les a pas empêchait, et les adultes non plus, à s'impliquer dans la manifestation organisée par les bénévoles du Comité des fêtes qui auraient pu être démoralisés par le mauvais temps de ce week-end, mais il en faut plus pour ne pas faire la fête.

Les activités extérieures ont été un peu boudées, mais le bal où la disco présente célébrait son anniversaire  a bien été fréquenté par les jeunes du territoire, et pas mal de moins jeunes aussi. Dimanche, en parallèle des élections, le repas de midi a été un moment de rassemblement comme on les aime ici et la course aux ânes, dont certains n'hésitaient pas à la rapprocher du scrutin en cours, a été un moment de joyeuse rigolade, d'autant plus que la pluie s'était arrêtée. Comme pour marquer le bien vivre ensemble.  

TORTEBESSE

30 juin / Fête patronale

Saint Pierre pêcheur : la météo du week-end de fête de l'apôtre était en harmonie avec le métier de celui-ci, les averses qui ont ponctué la fête patronale durant le week-end auront été plus appréciées des poissons que des participants.

Le comité des jeunes était à l'initiative des animations joyeuses et musicales des soirées et du dimanche après-midi tandis que les chasseurs se sont plus activés à l'organisation des parties gourmandes comme le banquet de la saint Pierre ou les tripes du dimanche matin, idéales pour les électeurs de passage au bureau de vote. Après la messe du samedi matin bien suivie, et un apéritif des plus conviviaux, le repas des chasseurs a fait le plein, abritant les convives durant l'après-midi.

Les J.O.  proposés le dimanche n'avaient rien d'olympiques, et la compétition entre des équipes d'associations locales et voisines n'engendrait pas la mélancolie. Sous forme d'intervillage, et encouragés par la joyeuse et colorée fanfare des Pustules, les sportifs n'ont pas transpiré autant que ça et leurs efforts étaient compensés au passage à la buvette pour arriver à se départager dans l'esprit d'une victoire partagée entre tous.

Séances à 20 h 30

Entrée : 5,50 €

Jeudi 12 septembre