Samedi 23 et dimanche 24 novembre

Marché de Noël

Crocq

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Samedi 23 novembre

Concours de belote

19 h 30

Flayat

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Samedi 23 novembre

soirée choucroute

20 h

Villossanges

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Samedi 23 novembre

Soirée des Catherinettes

Afterwork, happy hour, bal

20 h

Giat

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Dimanche 24 novembre

Loto

14 h

Saint-Agnant près Crocq

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Dimanche 24 novembre

Concours de belote

14 h

Prondines

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Dimanche 24 novembre

Concours de belote

14 h

Montel-de-Gelat

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Jeudi 28 novembre

Cinéma

20 h 30

Giat

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Vendredi 29 novembre

Concert électro-classique

21 h

Flayat

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Samedi 30 novembre

Café lecture

14 h 30

Crocq

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Samedi 30 novembre

Soirée musicale

20 h

Saint-Germain près Herment

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Dimanche 1 décembre

Marché de Noël

9 h

Sauvagnat près Herment

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Dimanche 1 décembre

Bourse aux jouets et vêtements

9 h

Crocq

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Dimanche 1 décembre

Loto

14 h

Fernoël

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Dimanche 1 décembre

Thé dansant

14 h 30

Verneugheol

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Samedi 7 décembre

Concours de belote

20 h

Saint-Agnant près Crocq

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Jeudi 12 décembre

Cinéma

20 h 30

Giat

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Samedi 14 décembre

Marché de Noël

9 h

Saint-Etienne des Champs

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Samedi 14 décembre

Animations de Noël

10 h

Montel de Gelat

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Dimanche 22 décembre 

Marché de Noël

9 h

Giat

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FLAYAT

Nouvelle date à venir dans l'espace et pas des moindres , à ne rater sous aucun prétexte...elle nous vient tout droit des volcans d'à côté et c'est aussi une habituée de notre chère comté creusoise ! Marion et son projet ARMONI nous fera le plaisir d'être sur la scène du café de l'Espace le vendredi 29 novembre pour une soirée sous le signe du classique, de l'électro et de l'enchantement...  "Comme les deux faces d’un même visage, rougi par l’Ecir qui souffle dans les montagnes d’Auvergne d’où elle est originaire, Marion Lhoutellier révèle sa profonde dualité dans son projet Armoni : elle associe le violon classique et les sonorités électro d’une techno dansante. Tel un cœur électronique habillé de crin et de cordes virtuoses, Armoni s’inspire des grands noms de la poésie francophone comme Edmond Rostand et Léopold Sédar Senghor, pour dessiner des chansons rêvées et mystérieuses." Concert  à 2 1h - Prix libre - petite restauration sur place.

 

CROCQ

Les associations "Plateau des arts" et "Saint-Eloi" s'assemblent pour ouvrir une boutique éphémère où elles proposeront les créations de leurs membres et des produits liés à leurs vocations artistiques et culturelles, en lien avec le territoire. Cette boutique sera ouverte durant le marché de Noël puis les mardis, jeudis et samedis de 15 h à 18 h dans le local de la halle, place Georges-Hubert. 

 

CONDAT EN COMBRAILLE

L'assemblée générale du club cycliste Condat 63 se tiendra en mairie le vendredi 22 novembre à 18 h. A l'ordre du jour : bilans moral et financier, agenda sportif, manifestations 2025. Toutes les personnes intéressées par la pratique du vélo seront les bienvenues.

 

CROCQ

La bibliothèque de Crocq organise pour la première fois un moment d’échanges, autour d’un café/thé littéraire, le samedi 30 novembre à 14 h 30. L’idée est de venir partager ses coups de cœur, ses surprises ou ses découvertes littéraires, musicales ou cinématographiques. Cela se veut un moment de convivialité où l’écoute, l’échange et la bienveillance seront de mise pour valoriser les découvertes artistiques et expliquer les raisons des choix des participants. La bibliothèque est ouverte le mercredi : 14 h-18 h, le jeudi et le samedi de 10 h à 12 h. Tél : 05.55.66.89.71, bibliothequedecrocq@orange.fr .

 

VERNEUGHEOL

Le club des Vergnes organise un thé dansant animé par Stéphanie Méthot le dimanche 1er décembre à 14 h 30 à la salle des fêtes. Entrée : 10 €, réservation des tables au 06.33.80.92.16.

 

SAUVAGNAT

L'association la Bonde organise son marché de Noël le dimanche 1er décembre  à la salle des fêtes de 10 h à 17 h avec de nombreux exposants et des animations : dégustation d'huîtres à midi et à la fermeture à 17 h, stand maquillage pour les enfants  l'après-midi. 

 

FERNOEL

Le Comité des fêtes organise un loto le dimanche 1er décembre à la salle polyvalente à 14 heures. 

 

SAINT-GERMAIN PRES HERMENT

L'amicale laïque ouvre le bar communal le samedi 30 novembre à partir de 20 heures pour une soirée de partage animée musicalement par les 3/4 Louches et Souch' & Lulu. Contact : 07.85.49.28.29. Entrée libre.

 

GIAT

 Prochaine séance de cinéma à la salle des fêtes le jeudi 28 novembre à 20 h 30 avec la projection du film de François Ozon "Quand vient l'automne" avec Hélène Vincent et Josiane Balsao. Entrée : 5,50 €. 

 

MONTEL DE GELAT

Le club de la Belle époque organise un concours de belote le dimanche 24 novembre à la salle des fêtes à 14 heures. Engagement : 18 €/équipe.

 

PRONDINES

Le club des Trois clochers organise un concours de belote le dimanche 24 novembre à la salle des fêtes à 14 heures. Engagement : 18 €/équipe.

 

FLAYAT

Le comité des fêtes organise un concours de belote le samedi 23 novembre à 19 h 30 sous le préau de l'école. Engagement : 15 €/équipe.

 

SAUVAGNAT PRES HERMENT

L'association "la furie'bonde" et la commune proposent une animation hebdomadaire et hivernale tous les lundis après-midi, de 14 h à 18 h, à la salle des associations (bâtiment de la mairie), sauf en période de vacances scolaires. L'objectif est de créer un temps de rassemblement pour les personnes retraitées, ou disponibles à ce moment là, autour de jeux de sociétés, de cartes, et ainsi participer à rompre l'isolement potentiel des habitants dans une ambiance conviviale sans prise de tête. Pas d'inscription, tout le monde est bienvenu, participation 1 € pour la pause goûter incluse dans la manifestation.  L'opération est programmée depuis le 4 novembre jusqu'au 17 mars 2025. 

 

GIAT

Le comité des fêtes organise un soirée des catherinettes le samedi 23 novembre à la salle des fêtes : à partir de 20 h, after-work, puis de 22 h 30 à 23 h 30, happy hour (boissons sans alcool gratuites)  suivi d'un bal disco à 23 h (entrée 5 € à partir de minuit et gratuite pour les catherinettes avec chapeau). 

 

SAINT-AGNANT PRES CROCQ

Le Club des aînés organise un loto le dimanche 24 novembre à la salle polyvalente à 14 heures. 

CROCQ

23-24 novembre / Marché de Noël

 

La magie de Noël s’installe les samedi et dimanche 23 et 24 novembre 2024 avec le grand marché de Noël annuel organisé par le Comité des Fêtes,  un  premier grand marché qui ouvre la saison des fêtes de fin d’année sur le territoire.  Le succès grandissant de cet événement année après année, a poussé l’organisation à augmenter le périmètre d'exposition et présenter plus de chalets.  Ainsi, près de 100 exposants proposeront un large choix de cadeaux, de douceurs et de produits locaux., le comité des fêtes reste très attentif à l'origine et à la qualité des productions présentées. Autour de l'activité commerciale, les animations seront nombreuses et maintenant classique comme le grand feu d’artifice à 19 heures  le samedi, la traditionnelle patinoire pour les petits et les grands, la calèche pour suivre un parcours sur le vieux chemin de ronde du village,  la crèche vivante avec âne et brebis, des manèges  pour enchanter petits et  grands. Côté musical, Mad Sound  déambulera dans les allées du marché pour assurer une animation  en interaction avec le public  durant tout le week-end.

 

 

Il est évident qu'à Crocq, tout évènement festif est associé aux temps de convivialité gourmande  proposés par une brigade de cuisine remarquable et exceptionnelle :  samedi midi,  samedi soir  et  dimanche midi, il sera bon de partager un repas à la bonne franquette, pour prolonger un moment de détente en famille ou entre amis.  Un excellent vin chaud , du  cidre pressé à l’ancienne devant les visiteurs procureront de belles sensations aux papilles des amateurs. Qui dit marché de Noël, dit père Noël : les enfants pourront déposer leur lettre dans la boite prévue à cet effet où le courrier sera ramassé par les lutins et il sera même possible de lui parler puisqu’il sera présent  et faire des selfies, ou une photo officielle offerte. Enfin, période de fêtes égale période de solidarité :  le comité des Fêtes mettra en avant cette  année, l’association LUCINE, dont l' objectif est de récolter des fonds pour les reverser à des organismes qui luttent contre le cancer  ; le comité des fêtes versera aussi 10 % de ses bénéfices dans la limite de 500 € au Téléthon. Dans le cadre du marché, une boutique éphémère des associations Plateau des arts et Saint-Eloi sera installé sous la halle pour une expo-vente caritative.  Ouverture du marché :  samedi 23 novembre à 11 heures,  dimanche 24 novembre à 10 heures. 
Infos plus : en 2023, 850 litres de cidre et 250 de vin chaud ont été vendus, 600 repas ont été servis. Le budget de la manifestation représente plus de 25.000 €.  

 

HERMENT

31 octobre / Halloween

 

La traditionnelle marche d'Halloween organisée chaque 31 octobre par l'association des Millepattes est une manifestation réputée dont le succès dépend beaucoup de la météo. L'édition 2024 a bénéficié d'un temps extraordinairement clément pour la saison et les organisateurs n'ont pas été surpris de voir arriver 215 personnes autour de 19 heures à la salle des fêtes. Parmi celles-ci, nombre d'enfants grimés et déguisés et pas mal d'adultes qui ont joué le jeu. Les sorcières et autres loups-garous des Millepattes n'étaient pas en reste pour se fondre dans un décor de salle hantée.

 

 

Les réelles surprises étaient dévoilées sur le circuit de la randonnée, les chemins dans la nuit amplifiant les effets de frayeurs plus délirantes qu'horrifiantes. Au retour, la soupe des sorcières, au goût prononcé de potiron, apportait une réconfort certain et la gourmandise du dessert  était une invitation aux rêves tout en douceur pour continuer une nuit devenue paisible.

 

CROCQ

31 octobre / Halloween

 

L'animation d'Halloween de l'association des parents d'élèves a été un succès avec la participation  d’une soixantaine de petits monstres le 31 octobre. Après la narration d'un conte « La sorcière du bout de la rue » qui leur a été présenté comme une invitation à dépasser la peur de la différence, et plus spécialement du handicap, une déambulation dans les rues a emmené la troupe dans un bourg "tétanisé par l’arrivée des squelettes, fantômes, sorcières, Dracula, et autres loups garous à la recherche féroce de bonbons".

 

 

Mention spéciale à la gendarmerie transformée en maison hantée… pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

 

PAYS D'EYGURANDE

29 octobre / Icoranda

 

L'association Icoranda a pour ambition la sauvegarde du patrimoine immatériel du territoire, dont des savoir-faire ancestraux qui tombent dans l'oubli. Son écomusée d'Eygurande recèle d'outils et de matériels anciens qui gardent la mémoire de l'activité économique des campagnes locales, et pour les mettre en situation, il est nécessaire d'avoir les matières premières qui en faisaient leur utilité.   Par exemple, la démonstration du travail du chanvre, une fibre végétale et textile dont la culture était présente partout comme l'attestent les dénominations de parcelles encore citées comme la "chanevière", il faut donc du chanvre cultivé pour sa fibre et non pour autre chose.

 

 

Les responsables de la branche des vieux métiers se sont mis en tête d'en produire : en mai dernier, sur une parcelle de René Mailhot, au Montcheny près d’Eygurande, ils ont semé du chavre et la culture a suivi son évolution jusqu’à maintenant. Avant Toussaint, dans l'ambiance de l'été indien du moment, une assemblée était organisée pour la récolte. Dans la joie et la bonne humeur, un groupe d’adhérents a coupé et trillé les tiges par grosseur, par grandeur avant de les lier en « poignées ».  Cette étape essentielle précède celles qui poursuivent le processus dans les prochaines semaines : le rouissage, le séchage, le broyage pour en extraire la filasse et enfin le filage et le tissage. En attendant ces rendez-vous, l'équipe a partagé un agréable et sympathique « quatre heures » sous le soleil. Bien évidemment, cette culture de chanvre a été réalisée dans les règles imposées par la loi et avec les autorisations nécessaires.

 

VERNEUGHEOL

26 octobre / Club des Vergnes

 

Le club des Vergnes proposait une séance de théâtre samedi dernier en recevant la troupe de Lee Voirien, une association clermontoise qui l’inclusion des personnes différentes dans le monde ordinaire avec comme support la culture, et plus particulièrement le théâtre… D'où le mérite des comédiens à se produire sur les scènes du département pour montrer leur travail et leur talent.

 

 

Deux petites pièces étaient proposées sous le signe du rire et du sourire, dans le style du théâtre de boulevard, avec quiproquos et situations burlesques saluées par un public bienveillant, plus de 80 spectateurs qui ont apprécié ce temps de détente et de plaisir plutôt qu'une balade dans la campagne qu'appelait la douceur du temps.

 

CONDAT EN COMBRAILLE

20 octobre / Club cycliste Condat 63

 

Les adhérents du club cycliste Condat 63 se sont remis en selle pour démarrer une nouvelle saison de cyclo-cross . Dans les premières compétitions auxquelles le club participe, les cyclistes condatois ne passent pas inaperçus : Alain Baillon a remporté une manche  dans le Cher , Emmanuelle Bernard et Maxime Delion se sont imposés sur le circuit de Vieilleville dans la Creuse.

 

 

Le président n'est pas en reste :  Alain Louis termine troisième dans sa catégorie et Jean-Pierre Marleix reste un élément motivé en se plaçant 13ème.  Le 27 octobre, le club sera présent pour une prochaine manche creusoise du challenge de cyclo-cross  auquel il est inscrit, à la Naute, où tous les coureurs auront à cœur de réitérer leurs exploits.

 

MONTEL DE GELAT

17 octobre / La Belle époque

 

Il y a bien un peu d'air de la belle époque au cabaret du Garden Palace au Crest : les spectacles et les paillettes restent intemporels d'un autre temps qui est en mémoire des adhérents de l'association montelloise au nom évocateur de la Belle époque.

 

 

A la mi-octobre, une partie d'entre eux a passé une merveilleuse journée dans ce lieu réputé de l'agglomération clermontoise  : des tours de magie de l'apéritif jusqu'au final de lumière et de paillettes, le quotidien était oublié au son de l'orchestre et des chanteurs, aux chorégraphies des danseurs brillants, que le groupe a pu rencontrer avant de repartir en Combraille reprendre une vie normale après cette trop courte parenthèse enchantée.

 

CROCQ

13 octobre / Association Saint Eloi

 

Claude Royère, fondateur et animateur du site internet "croixencreuse.com" était l'invité de l'association culturelle Saint-Eloi pour animer une conférence sur le thème des croix. A l'aide d'images, ce passionné de patrimoine a donné beaucoup d'exemples pour expliquer que derrière chaque crois se cache une histoire humaine. De pierre, de bois, de fer, les croix sont dans le paysage creusois depuis plusieurs siècles, et les plus anciennes encore visibles en pierre, peuvent être datées par la façon dont est représenté le christ. Il ya des croix partout, aux croisements des chemins, sur les places des villages, dans les cimetières, sur les murs des bâtiments, parfois plaquées sur la cheminée, comme autant de signes religieux, de croyances, de superstitions protectrices, d'hommages aux défunts....

 

 

Il y en a qui sont cachées, difficiles à retrouver sans les témoignages des plus âgées, qui racontent ces histoires, ces légendes  qui apportent les explications de la présence de ces éléments du petit patrimoine qu'il ne faut pas laisser perdre, ce sont une partie de la mémoire locale, de l'histoire d'un territoire. Les participants à cette conférence ont appris beaucoup et ils ne regarderont plus les croix dans l'indifférence des paysages observés quotidiennement où sont intégrés tant de petits détails, discrets et importants. Cette balade virtuelle, ces chemins ponctués de croix, demandent à aller sur le terrain pour mieux comprendre le pays, pour voir les choses derrière les choses.

 

SAINT-GERMAIN PRES HERMENT

6 octobre / Visite guidée du patrimoine

 

La dernière visite guidée du patrimoine en Combraille de la saison mettait l'accent sur l'histoire locale dont le patrimoine bâti , pourtant conséquent, a disparu du paysage au 19ème siècle. La cinquantaine de participants à cette balade où il n'y avait rien à voir a fait confiance aux commentaires des guides patentés de la manifestation, Renée Couppat et Pierre Ganne, pour qui le territoire n'a plus beaucoup de secrets.  Secrets dévoilés dans un premier temps près de Chez Lavergne sur la commune de Saint-Germain près Herment où se trouve l'emplacement de ce qui fut l'église d'une paroisse elle aussi disparue.  Pierre Ganne a présenté le peuplement historique de la commune qui remonte au moins à 5 000 ans si on se réfère à la présence d’un dolmen à Farges, classé Monument Historique en 1889. La toponymie du hameau proche de Villedemange, est un indice d’un peuplement au haut moyen-âge. La création et l’expansion d’Herment au XIIème siècle vont peu à peu grignoter les terres des villages environnants dont ceux de Saint-Germain. Renée Couppat a ensuite décrit sur ce site, l’édifice disparu.

 

 

La première mention de l’église remonte au XIIème siècle ; d’après les visites pastorales, cet édifice roman dispose d’une simple nef avec une chapelle seigneuriale, une sacristie et un clocher plus ou moins en mauvais état. A la période révolutionnaire, l’église, le presbytère, en ruine,  et le cimetière sont vendus au titre des biens nationaux à  Nicolas d’Autier de Villemontée, juge de paix à Herment, qui remporte l’adjudication contre Martin Michon. Quelques clauses révolutionnaires sont néanmoins liées à cette vente : le mobilier de l’église et les deux cloches reviennent à la Nation ; aucune inhumation ne devra être effectuée dans le cimetière pendant 10 ans avant que les terres ne puissent être exploitées. Le lot sera revendu à Monsieur Gallerie, agriculteur natif de Saint-Germain qui en fera un domaine agricole. De l’église ne subsistent que la serrure et la clé, réemployées, un temps, sur une grange située entre Villedemange et La Perrière. Tout le mobilier de l’église est revenu à la Nation sauf peut-être un retable et une statue, qui selon la tradition orale, seraient installés dans la Collégiale d’Herment. Les participants ont fait halte en ce lieu pour voir ces éléments sans certitude qu'ils proviennent bien de Saint-Germain, car rien ne l'atteste ni le prouve. 

 

Dans un second temps de la  visite, les voyageurs curieux se sont rendus à Saint-Genès, un lieu dit reculé de Saint-Hilaire. Avant la Révolution, cette commune actuelle est divisée en deux paroisses : Saint-Genès autour du prieuré et Le Montel Saint-Hilaire (bourg actuel du chef-lieu de la commune). Il a sans doute été érigé entre la fin du XIème siècle et le début du XIIème siècle ; la première mention écrite sur cet édifice remonte à 1184. Ici, logeaient des bénédictines issues « bonnes familles des Combrailles ». Il comptera, au plus haut, 25 religieuses pour retomber à 6 moniales et 4 sœurs converses en 1789.

 

 

A la Révolution, l’église est décrite en bon état, avec un appartement pour les visiteurs au-dessus du chœur,  Les bâtiments conventuels abritent cuisine, cave, salle à manger, dortoir des moniales, la chambre et le salon de l’abbesse. En 1792, les seigneurs locaux et notables rachètent l’ensemble des bâtiments conventuels et les domaines agricoles, richement pourvus. Peu à peu, l’église et les bâtiments ne sont plus entretenus et les matériaux pillés.  En 1822, une énorme querelle au sujet des pierres intervient entre la commune du Puy-Saint-Gulmier qui s’en servirait bien pour rénover son église et celle du Montel de Saint-Hilaire pour agrandir la sienne. Elles seront réparties en 1/3 pour le Puy et 2/3 pour l'église de Saint-Hilaire.

 

 

Dans celle-ci, les visiteurs ont pu remarquer les nombreuses reprises et mosaïques de granits et laves qui remettent à niveau un édifice décrit en 1783 ainsi :ancien,  couvert à tuile, voûté ; le pignon ouest supporte un clocher fendu ; la tribune vermoulue, menace de s’effondrer. Seul le repavage de l’église grâce aux matériaux de l’église de Saint-Genès après l’arbitrage de 1828 est cité dans les archives. Les habitants ont réalisé eux-mêmes les travaux.

 

 

SAINT-GERMAIN PRES HERMENT

6 octobre / Etang de Farges

 

Le deuxième enduro de l'hippocampe, une compétition dédiée à la pêche à la carpe, s'est déroulé le premier week-end d'octobre au bord de l'étang de Farges. Dix équipes étaient engagées et se sont installées sur les postes le vendredi à midi dans une douceur relative pour finir 24 heures plus tard plus fraîchement après un samedi très agréable sous le soleil.

 

   

 

     

 

C'est dire que la météo est très variable actuellement au point qu'en quatre jours la température de l'eau à chuté de quatre degrés, pour être autour de 10° seulement, entrainant une certaine léthargie des poissons. Seuls les postes où étaient fixés les poissons ont permis des prises dont la plus grosse s'élève à 12,8 kg.  La première équipe composée de Jonathan et Armand affiche sept carpes au compteur final pour un poids total de 58 kg.

 

 

Trois autres équipes ont attrapé une à deux carpes pour 5,6 à 8,3 kg au total. Ainsi, les six autres groupes ont été bredouilles mais tous se sont retrouvés en fin de partie pour la distribution des prix suivie d'un repas offert par la mairie et organisé par l'Amicale laïque, partenaire du challenge. Dans quelques semaines, la saison sera close et l'étang prendra sa pause hivernale pour mieux se réveiller en mars prochain. 

 

VILLOSSANGES

6 octobre / Lucine association

 

Créée il y a peu, Lucine association organisait sa première manifestation le 7 octobre dernier. L'objectif de cette nouvelle structure est la lutte contre le cancer et le soutien aux malades grâce à des animations caritatives. Dimanche matin, la randonnée proposée sur les chemins de Villossanges et du Montel-de-Gelat a réuni 180 personnes, un succès au-delà des espérances des organisateurs.

 

 

Avec cette réussite dont le bénéfice est réservé à l'association" Jeune et Rose", un collectif de jeunes femmes ayant affrontées un cancer du sein, pour  fédérer les jeunes patientes (projet Les Tétonnantes), sensibiliser les professionnels de santé (projet Alerte Rose) et mener des actions de prévention fortes et innovantes auprès des jeunes et du public en situation de vulnérabilité en santé, Lucine association est réellement né. Le montant du chèque sera donné ultérieurement, une fois les comptes finaux établis. 

 

TRALAIGUES

5 octobre / Campagne fleurie

 

Le jour de sainte Fleur était une date idéale pour le rendez-vous annuel de Campagne fleurie dédié à la valorisation des jardiniers amateurs du territoire qui œuvrent à l'amélioration du cadre de vie général. Dans les bourgs, les villages, les maisons des participants à la tournée des jurys de l'association qui se déroule au début de l'été, le travail se voit au premier regard par la propreté, l'entretien, le fleurissement des lieux. C'est plus ou moins chargé, plus ou moins riche, mais partout le travail collectif ou personnel montre les investissements de chacun par le temps passé pour cela. En début de cette soirée, la présidente de Campagne fleurie a rappelé la motivation et l'exemplarité des adhérents et participants depuis plus de trente cinq ans, mais elle a aussi fait remarqué la nécessaire obligation de renouvellement de l'équipe dirigeante devenue quasiment permanente depuis des décennies.

 

 

A commencer par la présidence qu'elle va devoir laisser à la prochaine assemblée générale, et l'équipe qui l'accompagne souhaite aussi passer la main : les candidatures sont ouvertes et comme elle l'a expliqué : "la charge est moins contraignante que celle de premier ministre actuellement". Partenaire de Campagne fleurie, le CANEC (conservatoire de l'abeille noire) agit aussi pour l'environnement. Son président , Noël Mallet, a félicité les habitants de Saint-Bard, hameau de Condat, pour avoir installé un rucher et planter des haies mellifères e, jusqu'à avoir aidé à la récolte du miel et réalisé des étiquettes spécifiques pour ce miel localisé. Un autre rucher installé aux Salasses à Landogne, produira l'année prochaine. Les représentants des villages fleuris ont été récompensés par une lavande distribuée avant d'entamer le repas de la fête des fleurs, pour lequel la municipalité hôte à offert l'apéritif.

 

 

FERNOEL

5 octobre / Saint-Pardoux

 

C'est un rendez-vous attendu par une partie des habitants de la commune et des paroissiens locaux : la saint Pardoux est une fête qui est ancrée dans la tradition locale par la célébration de la messe en premier lieu. Ainsi, une bonne centaine de personnes était présente à l'office présidé par le père Granet samedi matin. A la sortie de la cérémonie, place était laissée à un moment de ferveur plus citoyenne devant l'église : les élus communaux servaient le verre de l'amitié à tous ceux qui avaient bien voulu rester un temps supplémentaire avant d'aller déjeuner.

 

 

Grâce à la douceur de la météo du jour qui était appréciée, ce temps de partage a bien duré, permettant des discussions entre personnes qui ne se voient pas tous les jours. En soirée, la soirée paëlla du comité des fêtes a montré son engouement légendaire avec plus de 150 repas servis par des bénévoles motivés à garder cette tradition gastronomique automnale aussi bien respectée que la saint Pardoux.

 

FERNOEL

27 septembre / Amicale laïque

 

Une nouvelle saison démarre à l'Amicale laïque dont les activités tournent autour de la musique et de la danse traditionnelle. Avant de reprendre les séances hebdomadaires, l'association a tenu son assemblée générale le 20 septembre. Le président Patrick Mounaud a fait le point sur l'année écoulée  : de nouveaux adhérents et plus de danseurs  les vendredis soirs ont étoffé l'équipe et il a remercié les musiciens fidèles et dévoués.  Un bal trad a été la manifestation publique organisée en avril dernier avec un succès certain.

 

 

L'Amicale a aussi consolidé sa relation avec le club de Gelles "Bruyères et Jonquilles" et une soirée bien sympathique. L'ancien président, Gilles Boulay, a indiqué la disponibilité de la salle des fêtes de Tortebesse si celle de Fernoël n'était pas libre. Le président  remarque un regain ses soirées trad sur le territoire, à l'image du café de l'Espace à Flayat, ou dans certaines Ehpad.  Malgré la difficulté de mise en place, l'Amicale laïque cherche à  développer des relations avec le collège de Crocq et plus particulièrement avec les classes CHAM (classe à horaires aménagés musique) . Madeleine Michon a présenté le bilan financier qui ne grève pas la situation de la trésorerie et permet de ne pas augmenter le montant de la cotisation. Cette saison, deux bals sont programmés dont le premier est fixé au 9 novembre, celui de printemps est prévu le 26 avril. Le club de Gelles sera invité pour une soirée commune dans le courant de la saison. 

 

L'Amicale laïque est en deuil : membre de l'orchestre de l'association, joueur de vielle, Cédric Lissandre, est décédé accidentellement une semaine après cette réunion.     Il avait 47 ans, ses obsèques ont eu lieu à Saint-Alpinien le 12 octobre.    Aussi, le bal trad prévu le 9 novembre est annulé.

 

VILLOSSANGES

23 septembre / Chorale A tout chœur

 

A deux ou trois exception près, tous les choristes d'Atout Chœur étaient présents le 23 septembre à la salle des associations pour assister à l'assemblée générale qui lance la nouvelle saison de chants. La présidente Françoise Besserve était satisfaite de l'année écoulée avec une participation assidue aux répétitions de chacun des membres qui ont valu des bons retours du public après les concerts donnés à Villossanges et Saint-Bard(23) au moment des fêtes de fin d'année, à Pionsat et Saint-Jacques d'Ambur au printemps, et à Sauvagnat pour la fête de la musique avec la chorale de Prondines "A travers chants".  Avec plus de trente participants, la présidente et la cheffe de chœur sont heureuses mais elles aimeraient plus de présence masculine pour étoffer la variété des voix : l'arrivée d'un seul homme ne compense pas le départ de deux, il manque de ténors.

 

 

Trois nouvelles femmes entrent dans le chœur  alors que deux le quittent. la cheffe, Pascale Pigeon,  souligne la bonne tenue de la chorale : " il n'y a pas de répétitions inutiles, nous sommes toujours plus de 20 aux répétitions, et c'est encourageant. Le principe est d'avancer, de s'entraîner, de s'entraider." Ces répétitions reprendront chaque lundi  dès le 7 octobre de 18 à 20 h, la cotisation reste fixée à 10 €, au regard d'un bilan correct, avec des recettes abondées par la commune de 200 € en plus des cotisations et des quêtes des concerts.  Au bureau, Michèle Lecour prend le secrétariat pour remplacer la titulaire en partance pour une autre région. Dans la programmation 2024-2025, on note des concerts en décembre à Saint-Eloy, Duredat-Larequille (03) et Landogne.

 

 

Le projet de chant partagé avec la Pologne (jumelage de Pontgibaud) reste d'actualité avec l'idée de reprendre la Valse de Chostakovitch ; la professeure indique vouloir améliorer l'interprétation de "Que serai-je sans toi" de Ferrat, en souhaitant que les choristes en mémorise les paroles, et mettre l'accent sur le bel canto. Son discours a été ponctué par la reprise des chants de façon impromptue, signe de la motivation forte des choristes.  Pour rejoindre la chorale, et particulièrement les hommes, se présenter aux répétitions du lundi soir.

 

 

SAINT-MERD LA BREUILLE

22 septembre / Par les chemins et les jardins en Limousin

 

Depuis le printemps, deux passionnées de jardins et de nature qui ont posé leurs valises dans la commune mettent leurs connaissances et leurs envies de partage pour créer de l'animation : un troc'plantes et des portes ouvertes pour la journée des jardins ont illustré avec un certain succès ces premières manifestations. Aussi, pour continuer, Nicole Ducourtial et Colette de Clerck, ont crée une association pour rassembler les amateurs de jardins , de plantes et d'architecture intitulée "par les chemins et les jardins en Limousin". Partir ensemble à la découverte des patrimoines, naturels ou bâtis, observer l'environnement qu'ils forment pour donner des paysages toujours remarquables, écouter les histoires des herbes, des fleurs, des arbres, des pierres, de l'eau qui ruisselle pour s'imprégner de la vie sont les objectifs de l'association qui se traduisent par des visites, des animations, des rencontres, des ateliers, des chantiers participatifs. Pas de quoi s'ennuyer ! Après les balades des journées du patrimoine des derniers jours de l'été, l'association a proposé une sortie le jeudi 10 octobre pour  voir les premières couleurs de l'été indien en visitant l'arboretum de Haute-Combraille à Giat, riche de plusieurs centaines d'arbres dont une collection d'érables aux feuillages chatoyants à cette saison.  Adhésion  à partir de 10 €. Plus d'infos sur Instagram : chemins.et.jardins. Mail : lessingelsa@gmail.com, tél : 06.48.58.28.67 ou 06.73.87.50.27. 

 

VOINGT

21 septembre / Maison archéologique

 

Les journées européennes du patrimoine sont le dernier rendez-vous de la saison pour franchir les portes de la maison archéologique des Combrailles hors des visites ordinaires du musée ouvert d'avril à septembre. A quelques jours de la fermeture, plusieurs dizaines de personnes sont venues découvrir ou revoir les collections présentées et écouter les commentaires avisés de l'animateur, Pierre Ganne, qui est plus qu'un guide, car il sait partager sa passion de l'archéologie et du territoire avec des visiteurs qu'il emmène voyager dans le temps. De la préhistoire avec les poignards du dolmen de Pierre Fade jusqu'aux pierres médiévales d'Herment, les époques s'enchaînent dans la chronologie de l'exposition riche de pièces originales issues des découvertes locales, souvent rares, parfois uniques.

 

 

Si l'exposition permanente montre une extraordinaire variété de pièces illustrant la vie des hommes sur ces terres, l'exposition temporaire est toute aussi intéressante pour connaître l'évolution de la recherche archéologique aidée  de technologies de pointe expliquées sur les panneaux illustrés. Le géoradar utilisé dernièrement sur le site de la cité gallo-romaine de Beauclair a fait ressortir des vestiges enfouis à plusieurs mètres de profondeur sans avoir besoin de creuser, démontrant une urbanisation importante il y a deux mille ans, disparue totalement de la surface. La connaissance du secteur et de son histoire progressent ainsi et enrichissent les commentaires et les collections présentées aux visiteurs qui reviendront un jour pour en apprendre un peu plus.   

 

FLAYAT

20 septembre / Café de l'Espace

 

Pour célébrer son quinzième anniversaire, le café de l'Espace avait mis les petits plats dans les grands et offert à son public une soirée exceptionnelle. Plus d'une centaine de personnes selon la police, et le double selon les organisateurs, pourrait-on dire pour ne pas se tromper sur la fréquentation, ont fait le déplacement à Flayat pour participer à l'évènement. D'abord autour d'un méchoui en jardin, puis d'un concert jazzie en terrasse, bine appréciés avec la clémence du ciel et une fraîcheur supportable. A la nuit tombée,  le Président Vlad, habitué du lieu, a déclamé sa poésie décadente aux jeux de mots subtils entre deux chansons de son crû, qu'il fallait bien écouter pour en saisir le sens. Du délire comme on aime.  

 

   

 

Une forme de romantisme, de délicatesse a pris la suite : celui qui a débuté sur cette scène revient d'une tournée au Canada et il n'aurait pas aimé être absent à l'occasion de ces 15 ans, l'âge de ses débuts de chanteurs. Baptiste Ventadour a charmé un public conquis d'avance avec sa voix railleuse et sa guitare mélodieuse pour des chansons à texte bien écrites.

 

   

 

Et la soirée a continué longtemps avec les musiciens de la bande , non sans avoir soufflé les bougies dans une bonne humeur contagieuse, populaire et bienveillante, à l'image du lieu que fait vivre une équipe de bénévoles et de salariés généreux, efficaces, et bien sympathiques.

 

GIAT

20 septembre / Foyer rural

 

Avec le temps, des amitiés se créent dans l'environnement associatif. C'est ainsi que plusieurs membres de la fédération nationale des Foyers ruraux ont sympathisé pour finalement se réunir régulièrement et faire des séjours amicaux pour découvrir le pays. Parmi ceux-ci, Jean-François Gorce, président du Foyer rural d'Orcines et responsable départemental a rassemblé des amis en Combrailles pour un séjour basé à Verneugheol pour la dernière semaine de l'été. Cela a été l'occasion de rencontrer les responsables du Foyer rural de Giat le vendredi 20 septembre. Pierre Faucher, président, le trésorier et un administrateur ont reçu avec plaisir cette délégation informelle pour parler de l'association et de ses activités. Après un tour de ville touristique, les visiteurs ont découvert la salle de musculation : ils ont été agréablement surpris et impressionnés de trouver des équipements variés et modernes comparables aux salles des centres ouverts dans de grandes villes, et quand ils ont su le prix de l'abonnement, ils n'en sont pas revenus : un coût annuel équivalent à un mois ailleurs.

 

 

A la salle des fêtes, ils ont découvert l'organisation d'un cours de gymnastique douce dispensé à ce moment, et à la halle, ils ont vu les rangements des équipements du ping-pong, du badminton et de la gymnastique. Fort de plus de 400 adhérents la saison précédente, le Foyer rural fonctionne par la bonne volonté et la motivation de moins de dix personnes, et bien soutenu par la commune : il semble que dans les autres structures, le bénévolat repose sur peu de monde pour satisfaire un large public. Dans les échanges, les liens avec la fédération ont été évoqués pour convenir qu'au niveau national, il y avait des améliorations à apporter et remettre le rural au cœur de la vision urbaine constatée dans les instances à Paris. Cette rencontre a été riche d'enseignements et chacun a souhaité la renouveler.

 

 

GIAT

19 septembre / Club de l'Amitié

 

Avant d'attaquer la saison des belotes, lotos et repas, le club de l'Amitié a emmené une partie de ses adhérents plonger dans l'Aventure Michelin, un classique des visites clermontoises que beaucoup ont découvert et apprécié : l'histoire de l'entreprise de pneumatiques  recèle des détails méconnus et surprenants qui ont étonné les giatois.

 

 

Après le déjeuner réconfortant pour prendre des forces suite au périple condensé du matin,  un dépaysement total  a été offert au groupe en entrant dans la serre de la manufacture, pour raconter une autre histoire liée au caoutchouc et à son utilisation, et plus largement aux plantes exotiques dont l'exploitation se retrouve dans le quotidien des ménages.

 

PRONDINES

16 septembre / Club des Trois clochers

 

Avant de prendre leurs quartiers d'automne, 35 adhérents du club des Trois clochers sont allés passer une journée en Aveyron pour goûter les charmes du centre de ce département. En commençant par sa préfecture, Rodez, riche d'un patrimoine historique et contemporain, les auvergnats ont bien compris qu'ils étaient dans un pays chargé d'histoire qui sent bon le sud-ouest.

 

 

Curiosité géologique, le trou de Bozouls n'a pas manqué d'impressionner les visiteurs qui ont terminé leur escapade à Espalion, au bord du Lot, sur un des chemins de Compostelle, pour découvrir là aussi un patrimoine bâti remarquable, encore plus beau sous le soleil. 

 

VOINGT

15 septembre / Visite guidée du patrimoine

 

Quand le voyageur traverse le bourg de Giat, pas plus que nombre d'habitants, ils ne voient pas qu'une façade d'une maison au carrefour de la Grand'rue et de la route de Saint-Avit, face à la rue de la Fontaine, montre des vestiges du château disparu de Châteaubrun à Voingt. C'est ainsi que les participants à la visite guidée du patrimoine en Combraille ont fait cette découverte en terminant leur périple sur les traces des vestiges d'une construction prestigieuse et contemporaine à l'histoire rocambolesque.  Au début, sur une butte basaltique ancienne, le puy de la Garde, a dû exister une tour médiévale baptisée Châteaubrun, en raison de la couleur de la pierre de lave bien présente. Le territoire était alors dépendant des seigneurs de Châlus, avant de passer entre les mains des Villelume et d'Autier, par alliance. Au XIXème siècle, le domaine de Châteaubrun est propriété de la famille Peyronnet dont le chef de famille est maire de la commune de Voingt. Sa fille, Blanche, épouse en 1872, Edouard de Cressac, un vicomte de noble famille qui s'entiche de Châteaubrun. Élu maire de Voingt de 1876 à 1892, il est décrit par les services de renseignements comme "riche, intelligent, légitimiste, classé à une nuance politique douteuse". En 1876, il réside à Châteaubrun avec quatre membres de la famille et du personnel, donnant le chiffre de 24 habitants pour le lieu-dit.

 

 

Edouard de Cressac a la folie des grandeurs et lance la construction d'un vaste château, tout en ayant mis en place une structure agricole de premier ordre, riche d'un bâtiment de 65 m sur 12 pour abriter les 45 bovins Salers, 8 bœufs et 45 moutons, plus les chevaux de traits et les derniers matériels de culture et d'élevage à la pointe du progrès. Le domaine est équipée pour avoir l'eau au robinet, avec l'installation de 5 cuves à eau de 1500 m3 chacune au puy de la Garde. Le château est une grande bâtisse rappelant le style du château de Pau, dont seules des cartes postales du début du XXème siècle illustrent cette partie de l'histoire. Jamais terminé, le vicomte décède en 1896 à l'âge de 54 ans, son épouse quatre ans plus tard, le château est délaissé par les enfants qui ont plus belle vie en Limousin et Poitou-Charentes, et vendent le domaine en 1909, en deux parties. En 1920, celle où est le château est revendu, et le vendeur disperse les plus belles pierres de la bâtisse. Des pierres de taille servent de linteau de porte et de fenêtres, d'encadrement dans une ferme à Granousse et dans une maison de bourg à Giat où elles ont été réemployées comme cela a pu être observé avec les explications de Pierre Ganne, animateur de la visite.

 

   

 

   

 

Édouard et Blanche de Cressac reposaient dans une chapelle qu'ils avaient fait bâtir, et abandonnée elle aussi, elle sera démolie en 1990 : des vestiges de son entrée sont intégrés dans la maison de maître aménagée par les précédents propriétaires, et montrée aux visiteurs du jour par Laurent Fraisse et Isabelle Néron, agriculteurs fromagers, qui en ont fait un gîte. Dans cette chapelle figurait un vitrail de toute beauté  réalisé par Félix Gaudin, et dessiné par Eugène Grasset, celui qui a créé le logo de Larousse. Le dessin  a aussi servi de modèle pour un vitrail de l'église de l'Annonciation de Houston, au Texas, malheureusement détruit par un ouragan au siècle dernier.  De retour à Voingt, le visage d’Édouard de Cressac a été dévoilé depuis un des vitraux de l'église qui ont fait l'objet d'une seconde partie de visite imprévue dont il sera question plus tard.

 

CONDAT EN COMBRAILLE

12 septembre / Club saint Martin

 

Une fois encore le car était plein pour le grand voyage du club saint Martin organisé en fin d'été chaque année. Pour cette édition 2024, destination plein sud et la Costa Brava en Espagne : dépaysement assuré pendant quelques jours. Entre mer et montagne, en bord de Méditerranée et à deux pas des Pyrénées, les condatois ont découvert des paysages qui sentaient bon le sud, un patrimoine historique riche et varié, des constructions imposantes et des villes remarquables dont la petite incursion en catalogne française à Collioure, des œuvres d'art  surprenantes comme celles de Salvadore  Dali notamment.

 

 

Cela a été un séjour intense et joyeux qui laissera de grand souvenirs et maintenant place à la saison des manifestations bien au chaud, du thé dansant au loto sans oublier les repas indispensables à la bonne marche du club.

 

FLAYAT

8 septembre / I'rondelles

 

Deux évènements ont lieu au début septembre sur les terres de Flayat : l'ouverture de la chasse et la journée d'entraînement de moto tout-terrain. Pour  cette dernière du 8 septembre,  le stage est organisé par l'association des I-rondelles dont la base est située vers Aubusson.  Le Moto-Club les I-rondelles est spécialisée dans l'apprentissage du pilotage de la moto tout terrain, notamment  à l'attention des femmes et des enfants, encadré par  des professionnels passionnés.  Cette séance délocalisée annuelle est ouverte à tous les motards et ils sont nombreux à venir d'autres horizons du Limousin ou d'Auvergne principalement.

 

 

La fréquentation a été moins nombreuse que l'an passé et il est probable que l'incertitude météorologique de la période ait joué un rôle dans cette baisse. Par contre, il est certain que les pluies diluviennes de la veille ont modifié les conditions de roulage : le terrain était plus gras et les organisateurs ont du apporter quelques modifications au tracé originel pour assurer le parcours.

 

 

Toute cette journée, les moteurs ont vrombit dans les plaines flayatoises, avec des motards de tous âges,  les plus jeunes n'ayant pas dix ans ! Parmi les participants, des motards de la commune et des environs n'ont pas manqué de tester le circuit, certains en matinée parce qu'après-midi, ils avaient foot.  Cette journée était aussi la dernière à Flayat pour le président Olivier Gerbaud qui va quitter la fonction prochainement.  

 

MONTEL DE GELAT

7 septembre / Sapeurs-pompiers

 

Les sapeurs-pompiers montellois n'ont pas eu de chance pour organiser le deuxième challenge inter-caserne des pompiers du territoire qu'ils avaient remporté aux Ancizes l'année dernière sous un beau et chaud soleil : le déluge était au rendez-vous samedi dernier pour accueillir les 80 participants de cette compétition amicale aux accents d'intervillages, représentant douze casernes* . Sous une pluie battante, les équipes se sont affrontées dans la bonne humeur dans des compétitions mêlant l'adresse, la force, l'effort, et le rire, ajoutant parfois de l'eau à celle qui tombait quand il fallait aller dans la piscine ou grimper sur des planches savonnées.

 

 

Il faut noter la remarquable installation d'équipements et de structures fort bien réalisés, tout comme l'organisation de la journée (avec le soutien de la commune et de partenaires locaux, et l'aide de bénévoles) : la rigueur et l'efficacité sont des marques de fabrique chez les pompiers. Le résultat final a permis aux gervaisiens de monter sur la plus haute marche du podium, devançant Saint-Jacques/la Goutelle et Blot/Saint-Pardoux. Ainsi rendez-vous est pris pour 2025 à Saint-Gervais. En soirée, plus 300 personnes étaient présentes au repas de clôture servi sous les barnums, bien à l'abri, pour déguster les jambons cuits à la broche sous la surveillance de la famille Chassagne. 
*Les Ancizes, St-Eloi/Montaigut, Condat/St-Avit, Pontgibaud/St Ours, St-Gervais/Châteauneuf, Montel-de-Gelat, Menat/Servant, Pontaumur, St-Jacques/la Goutelle, Giat, Blot/St-Pardoux.

 

SAINT-AVIT

1 septembre / Journée de lutte contre le cancer

 

Malgré la pluie du matin, plus de 220 personnes ont participé à la marche de lutte contre le cancer au début du mois organisée pour la journée annuelle solidaire mise en place par les bénévoles de la Ligue contre le cancer de Haute Combraille, avec le soutien de l'association locale pour le don du sang, les associations et la municipalité saint-avitoises, et de généreux partenaires. Selon les participants qui n'ont pas craint la pluie, les circuits étaient très agréables et sans difficultés, de quoi ouvrir l'appétit pour la plupart d'entre eux qui ont fait partie des 300 convives servis au repas de midi concocté par les cuistots locaux.

 

 

Des stands de sensibilisation et d'information étaient aussi installés sur le site. Grâce à cette forte affluence, le chiffre d'affaires du jour d'élève à plus de 7.300 €, ce qui devrait laisser un bénéfice conséquent auquel s'ajoutera plus de 5.700 € de dons collectés : cette journée est un véritable succès qui devrait permettre de donner à la Ligue contre le cancer plus de 10.000 €. le chiffre exact sera dévoilé à la remise du chèque dans quelques semaines, mais on peut dire qu'on est dans la fourchette haute des résultats pour cette journée voulue par Michel Ben Moussi il y a plus d'un quart de siècle et qui perdure. Cette année, Jean-Luc le Chapelain a pris les rênes de la manifestation que lui laisse Élise Laroche, toujours impliquée avec la Ligue dont elle est membre du conseil d'administration au comité départemental.

 

Chaque année, une délégation des Dames de Villossanges participe à la journée territoriale de lutte contre le cancer. Les membres de l'association présents effectuent la randonnée et prennent part au repas. Entre ces deux temps de la manifestation,  ils ont invité représentants de l'antenne locale et les administratrices du comité départemental présentes à les rejoindre pour une remise officielle d'un chèque de 1.000 € provenant des recettes de la saison théâtrale de l'hiver dernier.

 

 

Un même montant a été remis pendant cette saison à la déléguée de l'Arsep, association d'aide à la recherche sur la sclérose en plaques  et de soutien aux malades, qui est désormais la fondation France Sclérose en plaques. Les Dames de Villossanges seront en assemblée générale le samedi 21 septembre à la salle des associations à 20 h 30 pour faire le bilan annuel et lancer la préparation de la nouvelle saison. Les amateurs de théâtre qui aimeraient rejoindre la troupe seront les bienvenues. 

 

CROCQ

30 août / Au tour des Tours

 

L'association culturelle "autour des Tours" doit être remerciée pour avoir proposer une soirée remarquable le 30 août que trop peu de personnes auront vécue : le concert du Jackass Brass Band était exceptionnel pour le territoire. Un groupe de huit musiciens aussi talentueux que sympathiques, ont mis le feu à la salle des fêtes devenue un temps une annexe du Cotton club de New York dans les années 1930, un rue de la Nouvelle Orléans dans les années 1920, Saint-Germain des Près avant la seconde guerre mondiale.

 

 

Il manquait les cocktails et le décor, mais il y avait le jazz band et le son des cuivres, du banjo, de la contrebasse et de la batterie qui se mariaient si bien au gré des airs et des interprétations des musiciens. Du jazz naissant sur les bords du Mississipi au swing des années 40, et quelques morceaux plus contemporains du 21ème siècle, c'est toute une histoire d'un style musical que le public a traversé, plongé dans une certaine nostalgie peut-être mais certainement noyé dans un bonheur sonore exalté et exaltant. Après deux heures de musiques, et un temps d'échanges convivial, la nuit a retrouvé son calme et les amateurs auront ensuite dormi en rêvant avec une bande sonore de jazz.

 

 

CONDAT EN COMBRAILLE

29 août / Club cycliste Condat 63

 

Le président du club cycliste Condat 63 profite bien de sa retraite. En plus de s'occuper de main de maître de l'association grâce à une équipe soudée qui est essentielle pour le fonctionnement du club, il ajuste sa passion du vélo à son temps libre. Déjà l'année dernière, il avait fait un périple sur les routes de France et à 67 ans, il récidive cette année pour une sortie en solitaire dans le sud-ouest du pays. Après avoir réparé un vieux vélo hollandais acheté à la ressourcerie de Saint-Maurice de Pionsat, à deux pas de sa maison, et l'avoir testé sur les routes de la Combraille, le voilà parti en direction des Pyrénées.

 

 

Premiers dénivelés en franchissant les monts du Cantal, il a du forcer un peu plus pour traverser en largeur la chaîne des Pyrénées, entre Méditerranée et Atlantique, sans suivre le canal du Midi. Pour le retour, c'est plus détendu : les Landes, la Dordogne et la Corrèze sont des régions moins abruptes qu'Alain va parcourir d'ici le 6 septembre, date prévu de son retour en terre puydômoise. La détermination et le courage de cet acharné de vélo est un exemple : parcourir plus de 2 000 km avec 25 kg de bagages force le respect et l'admiration des adhérents du club et de l'ensemble de ses amis et connaissances.

 

FLAYAT

25 août / Concert classique

 

Le concert classique donné en l'église saint Martin grâce à la mezzo soprano Laure Vermeulin à la fin août signe la fin de la saison estivale du café de l'espace qui commence son automne dans la foulée. Le 25 août, plus de 60 spectateurs étaient présents dans la nef en fin d'après-midi pour savourer un temps musical et vocal remarquable. Invité du jour, le pianiste Mickaël Bardin, a ouvert le concert avec un impromptu de Schubert, donnant le ton du concert placé dans le 19ème siècle.

 

 

Accompagnant la chanteuse lyrique, il a ensuite joué Massenet, Bellini, et Spontini pour des airs d'opéra portés par la voix cristalline de Laure Vermeulin. En solo, les notes d'une mazurka de Chopin, des variations de Ravel, ou encore une romance de Tchaikovsky  sortaient du piano pour envahir l'atmosphère de quiétude qui régnait dans le lieu. Après les rappels, un Ave Maria concluait ce beau concert pour prendre rendez-vous l'année prochaine.

 

GIAT

25 août / Fête patronale

 

S'il n'y avait eu l'épisode orageux du samedi soir, la fête patronale 2024 aurait été parfaite mais la météo a joué les trouble-fêtes, impactant relativement la fréquentation de ce temps de la manifestation. Avec plus de 200 repas servis le vendredi soir, où le maire servait l'apéritif communal, le départ du week-end était bon et le duo LyM, animateurs du banquet, a été apprécié pour ses reprises. Samedi, les averses ont ponctué le concours de pétanque entre les parties engagées par 56 équipes. Dans la salle des fêtes, l'attraction du thé dansant organisé pour faire plaisir à un public moins jeune n'a pas fonctionné comme il aurait été bien, parce que les organisateurs voudraient satisfaire tous les publics et ne pas entendre dire qu'il y en a que pour les jeunes.

 

 

En soirée, la retraite aux flambeaux s'est close avec un petit feu d'artifice annonciateur de pluie : ce n'était pas grave, la suite se passait à l'abri et plus de 400 entrées était enregistrées au bal. Après le réveil en fanfare, la célébration de la messe et la procession de saint Barthélemy, la cavalcade dominicale a été le moment fort du week-end. Riche de huit chars bien fleuris et de quatre formations musicales remarquables dans leurs styles propres, le défilé, qui n'a pas été trop rapide, a été applaudi par des milliers de spectateurs. La fête s'est terminée avec un superbe feu d'artifice, intense et pétillant, qui a allumé des étoiles dans les yeux d'un public enchanté.  

 

CONDAT EN COMBRAILLE

24 août / Club saint Martin

 

En attendant la reprise des activités normales, et le voyage de début de saison, les membres du club saint Martin ne passent pas l'été sans se retrouver. Un pique-nique à Voingt, l'expo-vente de la fête et le repas de la fin août sont trois rendez-vous bien suivis. Sous la halle de Puy-Maury, le club a renoué avec la tradition du méchoui le 24 août : 90 adhérents sont venus déguster le mouton cuit à la broche depuis l'aube.

 

 

Cette journée de partage, dans un climat orageux, s'est déroulé dans l'ambiance chaleureuse habituelle d'un club dont les responsables savent créer les bonnes conditions pour faire plaisir à tous. Petit bémol du jour avec une fracture en fin de journée pour un des piliers de la cuisine à qui tous souhaitent un prompt rétablissement.  

 

GIAT

23 août / Fête patronale

 

Les esprits chagrins diront que la fête n'est plus ce qu'elle était. Mais c'est comme tout, la société évolue, la démographie locale aussi, les mentalités ne sont plus tout à fait comme avant. Mais il reste un esprit de la fête qui réunit, qui unit les giatois d'hier et d'aujourd'hui. A la fin août, les familles se rassemblent, les amis se retrouvent. De grandes tablées sont organisées dans des maisons devenues  bien trop grandes le reste de l'année, les sorties à la fête sont l'occasion de retrouvailles générationnelles et intemporelles.

 

 

Ceux qui étaient jeunes dans les années 80 ou 90 sont particulièrement attachées à la manifestation : ils étaient enfants quand ils montaient sur les chars, adolescents pour les premiers bas, jeunes adultes impliqués dans l'équipe de bénévoles qui organisait la fête dans sa grande période où elle durait quatre jours, quand le bal musette du lundi soir était le moment de lâcher prise qui soudait mieux que tout les uns et les autres pour forger des souvenirs impérissables . Ceux-là même qu'on se rappelle chaque fin de vacances, qu'on explique aux enfants qui ne comprennent pas les subtilités  d'une époque de folie sans écrans notamment. Cet esprit se remarquait bien au repas d'ouverture où les anciens fêtards autour de la quarantaine, ou à la cinquantaine bien sonnée ont occupés des rangées de tables riches de discussions partagées entre nostalgie et la vie qui change. La fête aura été encore belle pour eux, et peu importe si elle n'est plus comme avant, tant qu'elle durera.

 

GIAT - FLAYAT

24 août / Littérature

 

Jean-Pierre Maquair est un metteur en scène de spectacles où la lumière est mise en vedette. Pendant plusieurs décennies, après un début professionnel à EDF, il a exercé son art en parcourant le monde, de ville en ville, de scène en scène. Désormais, il a troqué son statut de scénographe pour celui d'auteur, car "écrire un scénario et un livre sont deux choses différentes" mais il ne se déclare pas écrivain "j'écris par plaisir, et si je peux partager avec des lecteurs, c'est un bonus" déclare-t-il à côté de son épouse, première lectrice et correctrice de l'artiste. Jean-Pierre Maquair a découvert la Creuse et s'est entiché de sa partie encore un peu sauvage du sud-est, en lisière du plateau de Millevaches, séjournant sur la commune de Flayat, près de l'étang de la Ramade, dans le gîte de Lili. Il a noué des liens d'amitié avec les propriétaires et revient régulièrement. La nature l'inspire et son premier ouvrage, "le petit bois aux sillons" en fait l'éloge.

 

 

Dans son second livre, "la chaîne et le médaillon", il crée un parallèle entre la Creuse et la région parisienne avec le récit de deux vies séparées mais unies par cette chaîne et ce médaillon qui doivent se retrouver. Son dernier séjour depuis la mi-août a été marqué par deux pauses dédicaces à la librairie gaitoise où Françoise Détour l'a accueilli afin qu'il présente son œuvre aux lecteurs potentiels locaux. "C'est extraordinaire comme il y a du passage dans ce petit magasin, et il se fait des rencontres intéressantes" comme avec ce citoyen belge venu à la foire, plein de truculence et très disert. Jean-Pierre Maquair n'a peut-être pas signé énormément de dédicaces, mais  il a apprécié ces moments de vie. Un nouvel opus est en train d'être terminé, l'auteur plonge le lecteur dans l'époque des Lumières aux abords de la Révolution avec huit personnages témoins de ces temps troubles et changeants, qu'il raconte en deux volumes et près de 1 000 pages. A suivre à l'automne. 

Edités à compte d'auteur, "le petit sillon aux bois"440 pages, 19.90 € ; "la chaîne et le médaillon" 405 pages, 19,90 €.

 

 

HERMENT

18 août / Fête patronale

 

La fête de saint Roch les jours suivant le 15 août aura animé le cœur du bourg au sommet de la butte pour se clore bien en bas, au stade, avec le magnifique feu d'artifice tiré le dimanche soir. Cette année, rien d'extraordinaire mais est-ce nécessaire de toujours vouloir faire grandiose pour espérer un résultat mirifique impossible à atteindre sans de gros moyens, tant financiers qu'humains. La convivialité était au programme de cette fête sans autre prétentions que de rassembler les gens d'ici et ceux qui reviennent aussi pour l'occasion  : un temps de retrouvailles indispensable pour garder le lien avec le pays natal. L'afterwork ou le before'bal, des termes à l'anglicisme qui reflète l'époque, pour dire apéritif de fin de journée après le travail ou avant le bal, sont appréciés de toutes les générations : la simplicité du moment autour d'un verre et de quelques grignotages, sans prises de tête, vaut bien une réunion familiale. On est entre amis et ça fait du bien. Les bals du week-end étaient marqués par le trentième anniversaire de la disco-mobile Kheops, fidèle partenaire des animations hermentoises depuis l'origine puisque naît ici, avec ses DJ locaux.

 

 

Le banquet de la fête qui suivait la messe et la procession, puis le vin d'honneur de la commune servi sur la Promenade, a changé de style avec un nouveau traiteur. L'animation du dimanche était toute aussi simple que spectaculaire : le lancer d'espadrilles a amusé le public et les participants, comme quoi il ne sert à rien de se compliquer la vie pour faire plaisir. Un petit moment musical avec un animateur de la colonie et Mathieu G., artiste prondinois, ont prolongé l'après-midi de ce long week-end à peine perturbé par quelques averses, pendant la pétanque et la randonnée du samedi.

 

HERMENT

18 août / Saint-Roch

 

Il n'y a pas d'autres prétentions pour les organisateurs des fêtes de village que d'apporter du plaisir et de la joie dans le cœur des habitants tout en respectant une tradition vieille de plusieurs décennies. Les membres du Comité des fêtes sont souvent les descendants de ceux qui l'ont fait tourner précédemment et c'est un lien intergénérationnel fort dans les familles. Herment n'échappe pas à la règle, y ajoutant la Bravade, une tournée des conscrits dans le bourg dont l'origine remonte à la fin du 19ème siècle : la troupe s'est amenuisée au fil du temps, sa composition fait appel à des recrues hors de la commune, mais l'hommage rendu aux habitants reste le même après la procession de Saint-Roch qu'elle escorte.

 

 

Trois nouvelles recrues ont découvert la difficulté de participer à la bravade, un honneur qui demande une bonne tenue à conserver toute la journée, mais dès le milieu d'après-midi, après avoir été bien reçus dans les maisons, les hommes commencent à fatiguer et les nouveaux regrettent déjà de ne pas avoir pensé à prendre congé pour un lundi au travail qui va être long. Il restera des souvenirs et la fierté d'avoir été conscrit de la bravade, un titre symbolique chargé du poids de la tradition et d'être un membre à part de la communauté hermentoise.

 

FERNOEL

18 août / Comité des fêtes

 

Une cinquantaine le matin et une soixantaine l'après-midi, dont une petite partie des randonneurs de la marche fernoëloise du 18 août est restée toute la journée, ont formé la chaîne humaine qui a sillonné la campagne locale, de Chaume à Villevassoux, de la Croix des Adieux à la frontière creusoise en partant du bourg pour revenir passer un temps de réconfort au retour.

 

 

C'est cela le charme de cette journée traditionnelle organisée par le Comité des fêtes : de l'effort compensé par un casse-croûte conséquent aussi bien à midi que le soir, 10 km de marche effacés en une petite heure bien sympathique, gourmande et conviviale qui crée des liens entre les participants; qui fidélise la clientèle si on peut dire ; qui fait plaisir à tous tout simplement. La météo du jour était propice à ce genre de manifestation, sans chaleur et sans pluie, et sans pression aucune bien que le rythme donné par le Président ait été un peu rapide au départ. Prochain rendez-vous pour la saint-Pardoux au début octobre et la dégustation de l'incontournable et délicieuse paëlla qu'on ne trouve nulle part ailleurs.

 

SAINT-MERD LA BREUILLE

15 août / Pays'sage

 

Les Chemins de rencontre, manifestation culturelle estivale de Pays'sage, se déroulait à Saint-Merd la Breuille pour le 15 août et à Poussanges le lendemain. Les amateurs des randonnées animées étaient présents au rendez-vous. Sous la bruine, au départ de la salle des fêtes de Saint-Merd, ils ont eu droit à un premier conte déclamé par Marinette Mine, accompagné du son de la contrebasse de sa complice Merline l'enchanteuse. Puis dans un petit chemin creux, les baladeurs ont fait leurs premières rencontres féériques, surréalistes, et colorées : des personnages sortis de la forêt illustraient les histoires de Marinette, intarissable sur le sujet.

 

 

La journée s'est close par une visite du bourg, avant la projection d'un film documentaire sur le loup, cet animal méconnu et mal aimé : les convaincus ont aimé, les détracteurs n'ont pas entamé un débat perdu d'avance. Un petit concert avant d'aller au lit et le lendemain à Poussanges, on retrouvait le loup, mais aussi des ateliers pour les enfants. Une balade contée dans l'aprés-midi, un spectacle poétique et polyglotte au goûter et un concert trad breton et provençal pour terminer auront compléter ces deux journées inattendues, originales, et un peu dépaysantes pour ceux d'ici qui voient leur environnement d'un autre œil.  

 

Info plus : article de la Montagne : 

https://www.lamontagne.fr/saint-merd-la-breuille-23100/loisirs/journee-sur-les-chemins-de-rencontre_14547282/

 

CONDAT EN COMBRAILLE

17 août / Fête patronale

 

La mi-août reste un temps fort de rassemblement des condatois pour qui c'est un temps de fête. Les jeunes du Comité des fêtes se démènent chaque été pour organiser des manifestations ludiques et de loisirs afin de faire plaisir à toutes les générations. Celles-ci étaient réunies le 15 août pour quatre moments classiques : l'expo-vente du club saint Martin est une tradition où les produits faits maison et faits mains partent comme des petits-pains ;

 

 

la messe célébrée par le père Vincent a été appréciée d'un grand nombre de paroissiens qui avaient rempli l'église ; le verre de l'amitié servi par les conseillers municipaux permet aux administrés d'échanger avec les élus ; le repas a mis à table 250 personnes pour partager un bon menu et prendre le temps d'être bien ensemble. Les autres jours ont été moins animés mais jusqu'au dimanche, on pouvait trouver une occupation. Vendredi, les jeunes organisateurs ne se sont pas reposés, pris par la tournée des brioches toute la matinée, accueillis avec chaleur et sympathie par les habitants de la commune. En soirée, ils étaient d'attaque pour passer la nuit au bal. Samedi, il y a eu bal à l'abri des averses qui ont traversé la région, et qui ont troublé le tournoi de sixte. Dimanche, les randonneurs du matin ont trouvé une campagne bien rafraîchie et des chemins humides, pas de quoi freiner leur ardeur. L'après-midi, les boulistes étaient au rendez-vous pour clore cette période festive.

 

MONTEL DE GELAT

10 août / Livres en Combrailles

 

L'association Livres en Combrailles et le club cycliste Condat 63 ont rejoué le temps d'une journée un épisode de "la tête et les jambes" sous une forme originale pour marcher et rouler dans les pas de ceux qui se sont battus pour la liberté en 1944. Le 11 août, au départ de l'Etang Neuf, une randonnée cycliste emmenait les participants sur un parcours parsemé de monuments et stèles mémorielles en hommage aux  résistants et victimes des soldats allemands dans la France occupée en voie de libération. Les marcheurs sont allés à la première étape du périple, à Manérol (Dontreix) tandis que les cyclistes poursuivaient jusqu'à Roussines (Chard), Puy-des-Chaumes (Condat) et Bavard (Saint-Avit). A chaque étape, un rappel des faits et la lecture de témoignages sur cette époque marquaient les esprits pendant que les corps se posaient, fatigués des efforts renforcés par la chaleur du moment. Après-midi, rejoints par d'autres personnes, les groupes visitaient le bourg et son riche patrimoine du moyen-âge quand la ville, franche, était au carrefour des territoires des puissants du royaume.

 

 

Pour clore la journée, retour à la période de la deuxième guerre mondiale avec une conférence dédiée à un ancien instituteur du Montel, résistant de la première heure à Clermont-Ferrand, mort sous la torture le 11 août 1944, il y a tout juste 80 ans. 
Animée par Florence Faveron, universitaire qui travaille sur l'engagement des hommes comme dans la Résistance, avec la participation des maires de Dontreix, Chard et Condat pour évoquer les faits tragiques dans leurs communes, de Julien Nugues Schoenfeld, auteur d'un livre "le violon" pour rendre  hommage à son grand-père victime de la déportation, retraçant l'histoire de sa famille dans cette période noire dans une démarche de recherche de la vérité et Olivier Nug, qui, dans le cadre de la préparation d'une thèse, a présenté la vie de Michel Matinier. 
La Combraille est terre de résistance, explique Florence Faveron, un exemple dans la Résistance française, avec une géographie propice pour se cacher, une population solidaire.

 

 

La mémoire est toujours vive, animée par les commémorations régulières pour honorer le courage de défendre la liberté, grâce à la fraternité et le sacrifice des combattants de l'ombre. Refuser les discours établis, transmettre, s'engager, être les relais de ceux qui étaient des hommes ordinaires n'ayant fait que leur devoir, des héros qui s'ignoraient. 
Olivier Nug a fait l'éloge d'un grand résistant, bien épaulé par son épouse Marie-Louise, institutrice également. Originaire de l'Allier, Michel Matinier a été instituteur de 1921 à 1932 au Montel où il a laissé un grand souvenir. Instituteur engagé, libre penseur, syndicaliste, membre de la SFIO, franc-maçon, il militait pour défendre la laïcité et les valeurs de la République. Membre actif de la cité, il est aussi secrétaire de mairie, aide les élèves en difficultés, crée des activités pour éveiller la citoyenneté et l'éducation, monte des projets pour ouvrir les esprits comme le club photo, la projection de films, ouvre une bibliothèque, s'intéresse à la géologie locale, institue la caisse des écoles...

 

 

Nommé à Clermont-Ferrand, il enseigne jusqu'au début de la guerre. Son engagement franc-maçon lui vaut d'être mis à la retraite d'office sans traitement. De ce jour-là, il devient de fait un ennemi du régime qui le surveille de près. Ses premiers actes de résistance se traduisent par des publications, il participe au développement de réseaux d'exfiltrations vers l'Espagne, à la création des réseaux Condet  et Goëlette (il est l'agent de confiance du commandant Pyramide = Alexandre de Courson de La Villeneuve), cache des documents secrets comme les actes de la défense de Léon Blum au procès de Riom, cache et sauve des juifs (notamment la famille Fizman de Paris et André Blumel, secrétaire de Blum) malgré des risques importants. Employé à la mairie de Clermont, il est bien placé pour obtenir des informations utiles à la Résistance (primordiales pour les bombardements des usines Michelin) et pour fournir de faux papiers aux persécutés. 
Dénoncé, le couple Matinier est arrêté le 9 août 1944, en même temps que le Docteur Fizman. Les deux hommes sont torturés à mort, leurs corps jetés dans une fosse à l'aéroport d'Aulnat. Marie-Louise sera déportée, et reviendra vivante après la libération des camps.
Enterré plus tard au cimetière des Carmes, Michel Matinier, Alphonse dans la Résistance, restera un homme qui n'a pas parlé, constant tout au long de sa  vie, fidèle à ses convictions humanistes, laïques et républicaines. Héros de l'Education nationale, il a reçu, à titre posthume, la Légion d'honneur, la Croix de Guerre avec citation du Général de Gaulle, et fait Juste parmi les nations le 14 janvier 1987 par Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, aux côtés de son épouse et de leur fille.

 

GIAT

11 août / Harmonie et couleurs

 

Pendant une semaine, l'association Harmonie et couleurs présentait une exposition de peinture à la salle des fêtes qui s'est close le 11 août. Une vingtaine d'artistes, dont ceux de l'association qui se réunissent chaque vendredi pour peindre et échanger leurs points de vue sur l'art et le reste, composait la liste des auteurs des 171 tableaux offerts aux regards des visiteurs. L'exposition a vu défiler plus de 200 personnes dont une moitié le jour de la foire du 9 août : ce détour culturel de la manifestation a été apprécié tant par les organisateurs que les visiteurs.

 

 

 Il faut reconnaître que cette année l'éclectisme des styles, des thèmes étaient bien valorisés par la manière d'être affichée : l'exposition était aérée, laissant place à un cheminement intéressant et suffisamment large pour mieux admirer les œuvres. Le public a été sollicité pour désigner le plus beau tableau.

 

                      

 

76 des 171 ont reçu un vote, sur les 200 suffrages exprimés : "Mystère", un tableau peint par Marie Gourdy, qui remporte l'élection pour sa "penseuse orientale en méditation sur son rocher au bord de l'eau" selon une description très relative.

 

Secteur de CROCQ

10 août / Repas de classe

 

Ils sont nés en 1964 et ils ont passé leur enfance sur ce bout du sud-est de la Creuse, autour de Crocq-Flayat. Dans les petites écoles communales qui étaient encore ouvertes, dans les anciens collèges de Crocq ou de Giat, ils sont appris les bases des connaissances nécessaires pour leur vie d'adultes. 2024 est l'année de leurs soixante ans : quand ils sont entrés dans la vie professionnelle, il leur été dit qu'ils auraient la retraite à 60 ans. Parmi les 16 personnes présentes au rassemblement de la classe, il en manquait quelques-uns, absents ou retenus ailleurs, une bonne majorité est encore au travail mais l'important était de fêter les six décennies de belle vie, avec ceux qui la partagent au quotidien.

 

 

Les conversations étaient mêlées de nostalgie d'une enfance, d'une jeunesse inoubliable, de souvenirs communs, et des ressentis du chemin parcouru, des familles construites, des aléas de la vie. Le temps qui passe et la vie d'aujourd'hui complétaient les sujets de débats dans lesquels pointaient toujours une formule, une anecdote, une histoire pour faire rire. Parce que la réunion était placée sous le signe de la bonne humeur, du soleil trop chaud et d'une fin de journée interminable avec un brin d'air frais qui faisait autant de bien que ses retrouvailles qui en appelle d'autres.  

 

PAYS DES COMBRAILLES

5 août / Amis des Musées de Clermont

 

Chaque été, des membres de l'association des Amis des Musées de Clermont, font un périple en Combraille pour des découvertes toujours renouvelées. L'édition 2024 a emmené une bonne quarantaine de membres des Amis des musées sur les 700 adhérents que compte l’association pendant une journée au cours de l'été. Première étape, Château-Dauphin, à Pontgibaud : il recèle des trésors de la même famille qui l’habite et l’entretient depuis la fin du XVIIIe siècle : miniatures, tableaux, vaisselle, meubles souvent en lien avec certains épisodes dramatiques de la Révolution française.

 

   

 

L’architecture est celle d’un ancien château à donjon roman et à corps de logis du XVe siècle. Les jardins, classés, associent l’agrément, le potager et les arbres fruitiers. Remontant la Sioule, à Saint-Pierre-le-Chastel, les visiteurs ont apprécié le panorama sur la chaîne des Puys et en bas de la butte. La présence du Marais de Palou, inondé par ces temps de grande pluviosité, a surpris les visiteurs qui méconnaissaient cette belle balade.  Allant plus à l'Ouest, après une pause déjeuner à Saint-Avit, c'est à Landogne que le groupe s'est arrêté : la nouvelle sculpture de Thierry Courtadon, installée au chevet de l’église, lors de l’exposition des crèches 2023-2024 a dévoilé sa monumentalité.

 

 

Retour en bord de Sioule ensuite à Montfermy,  bien connue pour ses fresques avant de conclure la sortie à  Volvic :  le Giatois Jérôme Patard, responsable du musée Marcel-Sahut a guidé les amateurs dans de la visite de l’exposition temporaire consacrée à la famille d’artistes riomois des Jaffeux.

 

SAINT-GERMAIN PRES HERMENT

4 août / Fête du pain

 

La batteuse est un incontournable de la fête du pain depuis sa création il y a plus de 40 ans. Avec le temps, les anciens qui ont connu ce grand moment de la vie d'une ferme, avec l'assemblée d'hommes forts et vaillants pour travailler, et du fameux repas servi après l'effort qui scellait la solidarité paysanne d'une époque, sont de moins en moins nombreux. Ceux qui savent faire marcher l'engin et le tracteur qui entraîne les courroies pour faire bouger les batteurs triant le grain de la paille sont devenues rares, et il reste peu de collectionneurs de ces assemblages modernes d'il y a plus de 60 ans. Parmi ceux-ci, il y avait Christian Louradour, amoureux des tracteurs de la marque Société Française, présent chaque année à la fête pour faire marcher la batteuse de Bernard Zabé, autre passionné spécialisé.

 

 

Le premier a malheureusement rejoint le paradis des tracteurs verts aux bruits de moteur si particulier. Cependant, il a su et pris le temps de transmettre sa passion à son petit-fils Lucas, qui du haut de ses presque 20 ans, n'a pas hésité à participer à la fête du pain. Avec fierté, il a amené les tracteurs du papy, en a démarré un pour faire tourner la batteuse de Bernard, donner la main à la bande des copains de son grand-père pour assurer le spectacle d'un labeur d'antan. Ainsi, cette année encore, la fête a gardé son âme d'origine voulue par son fondateur, Pierre Marleix, maire de la commune que dirige actuellement son petit-fils : encore une transmission réussie et une courroie en action dans le temps qui passe. On se souviendra aussi de Germain Fargeix qui a prêté la batteuse pendant longtemps et qui est parti en fin d'année dernière.

 

 

SAINT-GERMAIN PRES HERMENT

3-4 août / Fête du pain

 

Dans une petite commune de moins de 80 habitants, sans chef-lieu, sans église ni cimetière, plus de 5 000 personnes ont fréquenté la fête du pain organisée au bord de l'étang de Farges les 3 et 4 août. Cette manifestation quadragénaire est devenue depuis une quinzaine d'années un rendez-vous populaire incontournable de la Combraille mêlant distractions et culture.  Il y a tellement d'activités réparties sur l'espace et les deux jours que chacun trouve son compte.

 

   

 

Depuis le vide-grenier du samedi aux activités nautiques du dimanche liées au canoë-kayak, de l'initiation à la pêche à la pêche aux canards pour les enfants qui ont aussi eu droit à tester le biathlon ou le tir à l'arc en ces temps olympiques, il y a eu des longs temps musicaux : apéro musical, concerts de qualité avec des artistes talentueux comme Jérôme Pietri, Bob's not dead, les Petits fils de Jeanine ou Jeyo, et les petits jeunes de l'école de musique communautaire formant Cam'zo, sans oublier les fidèles W'oilà et le folklore de Gelles.

 

   

 

La côté artisanal a plu au public avec ses ateliers poterie, ses sculpteurs sur pierre ou sur bois, ses créateurs de petits objets. Deux points d'orgue marquent cette fête : le battage à l'ancienne (avec des vieux tracteurs exposés et quelques voitures de collection) et la cuisson du pain dans le four chauffé au bois grâce au club des cinq boulangers, artisans et ouvriers qualifiés qui ont pétri plusieurs centaines de kilos de pains traditionnels, tous vendus.  La taverne a fait le plein avec 400 repas servis samedi soirs et trois fois plus de barquettes frites et grillades, la buvette a passé un grand stock de bières et autres boissons fraîches car cette année, l'édition a été marquée par un beau temps idéal, essentiel au bon succès de la fête.  

 

   

 

Quelques lignes ne suffisent pas à traduire l'ambiance conviviale, populaire de cette fête, aussi forte que celle ressentie aux jeux olympiques actuellement. Les habitués se sont réjouis, les touristes et les nouveaux venus ont découvert un univers sans prise de tête, une organisation efficace avec les 80 bénévoles dévoués, un temps de détente comme s'ils étaient sur une autre planète.

 

 

 

 

Séance à  20 h 30

Entrée : 4 et 5,50 €

 

Jeudi 28 novembre